- Quarions a écrit:
- J'espère que vous nous ferez par de votre histoire.
Ayant oublié de se présenter devant certain seigneurs Zulan s'excusa... et pris parole.
Mais bien sur seigneur Quarions! Zulan se leva, prêt à raconter son histoire...
La voici.
Bien des années auparavant, Zulan, simple soldat des grandes légions morts-vivantes était devenu plus qu'un héros pour son royaume, il était devenu un maître dans l'art de la guerre. C'est aujourd'hui qu'il vous racontera son histoire...
Un bon jour, dans ses contrées natales, Zulan décida de devenir de guerrier, un grand guerrier farouche, puissant et tactique. Mais pour cela, il fallait faire ses preuves, montrer sa force. C'est alors que quelques semaines plus tard, une Grande guerre éclata contre les humains, ces êtres qui pensaient tout régler en tuant ceux qui ne sont pas des leurs, et tout ça, pour apporter "la paix" en tuant les morts-vivants. Zulan fut alors assigné dans la grande légion d'infanteries de la liche Thüzilus'zïr, très puissantes, ses armées avaient toujours bien combattu, mais l'assaut d'aujourd'hui était plus qu'énorme. De leur côté, la race de Zulan n'avait qu'une armée de disponible, les autres étant parties vers d'autres fronts. La légion d'Thüzilus'zïr était désavantagée, car ces effectifs étaient très restreints. 10 000 hommes pour tenir contre environs quelques dizaines, voir même des milliers de bataillons qu’il totalisait en tout 576 584 hommes. C'était presque perdu d'avance, mais il devait quand même les vaincre.
C'est alors qu'ils voyagèrent jusqu'aux grandes plaines où la bataille allait bientôt se dérouler. «Quelques minutes et ça commencent ». Ce disait Zulan.
C'est alors qu’aux sons des grands tambours de guerre que la bataille s’entama.
Les sons de haches, d’épées et de dagues qui s’entrechoquèrent s’entendaient des lieux à la ronde. Zulan avait commencé à se battre. Il était difficile de donner un coup, d’en parader un ou même d’en bloquer un, car l’espace était plus que restreint.
«La bataille perdura, jusqu’à ce qu’un grand événement se passe». Pensa Zulan
C’est alors qu’une charge énorme de cavalerie ennemie commença à dévaler la plaine pour complètement déchirer les restes de la grande légion de la liche. Des quelque 10 000 hommes de la liche, il n’en restait maintenant pas plus que 400. Zulan, qui plus jeune avait appris la magie, s’en servit et donna naissance à un tremblement de terre, de cette façon toute la charge de cavalerie. C'est ainsi que la charge dévala dans un cratère qui produit une onde de choc dans le sol. Après ce sort qui épuisait vite les réserves magiques du guerrier, Zulan prit sa fidèle hache et commença le combat corps à corps.
Étant un vrai faucheur en mêlée, il tuait avec tant de facilitées ses ennemis que rapidement, il se rendit compte qu'à lui seul, il avait décapité entièrement un bataillon de fantassins. Fait plutôt surprenant. Ensuite, il prit la liberté de prendre des lances qui traînaient ça et là, les tirants essaiment sur ses adversaires avec une précision hors commun. La tension commençait à faire son entrée. Cela se voyait sur le visage de chaque combattant. La fatigue, l'exaspération, l'amertume ainsi que le dégoût. Pourquoi le dégoût? La senteur du champ de bataille était inhumaine. Des cadavres ici et là, qui depuis quelques jours commençait lentement le rythme de décomposition. C'était devenu l'Enfer combattre. Plus haut dans les plaines, on voyait les généraux discuter des rapports et des effectifs restants:
-Voyez sénéchal, le détachement Est de la légion est complètement perdu! Mais si nous le comparons à celui du bataillon Ouest, celui-ci est plus qu'en avance dans la bataille. Uniquement par lui, nous avons amorti une vingtaine de phalanges, et plusieurs bataillons de mêlée.
-Mais regardez généraux: il ne reste qu'un seul combattant du bataillon Ouest! Oui lui est seul et engage combat contre plus qu'un bataillon de guerriers impériaux ! Cela est de la folie!
En observant Zulan, les sénéchaux et généraux remarquèrent que celui-ci, depuis bientôt trois jours combattait. Sans aucun arrêt de la sorte, il se battait pour lui, il était dans son univers. Composé de duels et rage, c'était son univers. Son état de concentration maximum. Tellement, qu'au point d'en perdre la raison. En moins d'une demi-heure, il avait de son propre bras fauché plus de cinq cents ennemis. Cela perdura, jusqu'à un appel des généraux: Tous les combattants Ouest qui était encore vivants devaient aller le centre de la légion, car les pertes y devenaient désastreuses.
Ainsi, sur les 10 000 guerriers de leur légion, en restaient uniquement 200, un nombre plutôt restreint. Surtout contre environ 76 851 ennemis. Cet affrontement devenait bientôt un suicide "collectif", on pouvait littéralement voir des jets de sang, des têtes roulantes dans le sol, la puanteur, qui plutôt était quand même supportable, devenait maintenant invivable. Certains, même, perdaient la conscience durant les duels. D'autres, mourraient d'épuisement. Chose relative vue le fait qu'aucun combattant n'eût fermé l'oeil depuis trois jours... et bientôt quatre. L'affrontement perdurait. Cela commençait à devenir routine. Zulan, qui visiblement en était maintenant à bout, arrêta de se battre, recula et prit une grande respiration. Soudainement, il grandit d'environ 5 mètres. Des cornes lui poussèrent sur le haut de son crâne. Du feu reflétant les flammes douloureuses de l'Enfer lui sortait doucement des narines... un parfum chaotique avait maintenant pris place dans la scène. Zulan s'était en fait métamorphosé en démon de la violence. Ceux-ci, aimant le sang, la mort et le parfum de cadavre. Dans cette forme d'une corpulence énorme, il tuait maintenant ses ennemis d'un simple coup de poing, qui, brûlerait facilement n'importe quel adversaire trop orgueilleux pour avoir conscience de la chaleur extrême qui s'y dégageait. Plusieurs heures plus tard, Zulan avait encore fait plus d'une fois des dommages très considérables dans les rangs ennemis. Cette fois-ci, c'était des guerriers célestes. Les prophètes de la lumière contre qui Zulan et le bataillon central avaient à combattre. On pouvait les voir arriver, lointainement, dans leur armure de plate reluisante et brillante de lumière blanche... blanc... ah que cette couleur était détestable à ses yeux. Juste pour cela, Zulan décida d'y mettre le paquet. Un effort surhumain, surhéroique. Un effort divin! Comparable à la force q'un titan pouvait posséder. De cette façon, il choisit de charger droit devant, dans une furie. Tout ce que l'on pouvait distinguer, c'était une énorme ombre noire et rouge bourgogne. Ensuite, c'était une sorte de zizaguement que l'on voyait fauchant à son passage une quarantaine des guerriers célestes. Mais un problème survenait. Depuis qu’il combattait les guerriers célestes, il était le seul encore sur le champ de bataille. Les autres qui restaient, s'en étaient allés sous les tentes de sièges, question de reprendre l'énergie perdue depuis maintenant quatre jours. Aussi, un renforcement d'environ 2000 hommes supplémentaires allait sortir dans le champ de bataille.
Voilà un chapitre de mon histoire, qui est en elle-même une ébauche à complèter.
et vous seigneur Quarions. Parlez nous de vous origine.