L'Hiver de Fimbul
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L'Hiver de Fimbul

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 L'Hiver de Fimbul

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Tanariel
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Tanariel


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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyMar 14 Mar à 19:36

De très loin il était possible d'apercevoir l'immense silhouette qui se tortillait dans les sables encore chaud. Le Seigneur Tanariel atteignait le haut d'une immense dune de sable lorsqu'il distingua dans une plaine de monticules de sable très bas une immense créature...une tâche d'encre dans la nuit... Elle avait l'aire en colère après il ne pouvait dire quelle autre créature...

Il la désigna vaguement du doigt la chose à l'intention du paladin avant de courir pour atteindre l'extrémité de l'immense dune de sable... Une lueur s'alluma au fond de ses prunelles à peine distinctible sous son heaume... L'envie de combattre, étrangement pas c'elle de tuer... La soif de débarrasser le monde d'une immondice de ce genre... Comme avant... Il planta sa lance dans le sol et plaça ses bras comme s'il voulait se faire une accolade, cependant il alla défaire deux attaches de son armure dissimulée dans son dos. Il y eut un froissement de plume et la silhouette de Tanariel avait pris de l'ampleur. Il arqua les genoux, empoigna sa lance et se projeta le plus haut qu'il put dans le ciel. Il lui fallut quelques secondes pour se réadapter, il y avait si longtemps qu'il ne s'en était pas servi... Bien qu'un peu froisser ses ailes restait majestueuses et imposantes, bien qu'elle est noircie aux extrémités. Le Seigneur ailé n'était distinctible que grâce à la gracieuse lumière diffusée par la pleine lune du désert...

Il fit un tour du terrain pour s'assurer qu'il n'y avait rien d'autre autour du site où l'horreur avait surgi des sables... Il remarqua d'autres silhouettes difficilement visibles à cette hauteur... Lorsqu'il passa au dessus du groupe d'ombres, la lune projeta la sienne au sol. Un battement d'ailes fut audible lorsqu'il fut au dessus de la créature... Il s'était placé en position verticale, il leva un genou et se laissa tomber vers la carapace du vers il poussa un cri de guerre. Il se réceptionna sur un genou et un pied au même moment il avait planté sa lance dans la carapace en utilisant toute la force que ses bras pouvaient lui fournir.

Il bondit de nouveau planant pour s'éloigner du vers... C’était pour mieux recommencer et de plus haut...Il avait l'intention de recommencer son manège aussi longtemps qu'il n'aurait pas attiré l'attention de cette chose... Il comptait continué même après...


Dernière édition par le Lun 20 Mar à 23:15, édité 1 fois
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Bramdar
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptySam 18 Mar à 7:02

"Il semblerait que j'arrive à temps !" Dit un Homme derriere le groupe que personne n'avait vu arriver.
Il paraissait las et usé par une longue marche. Il s'aidait d'un baton pour marcher, et celui-ci semblait être sa seule arme. Il portait une tenue verte recouverte de sable fin, qui le camouflait.
Dans ses yeux brillaient le soulagement et un bonheur certain.


"Quarions, Hommes du froid, gens de Fimbul. Moi, Bramdar vous suivrais, à ma mort ou à la rédemption."

____________________________________________

Extraits du livre de Bramdar :

Course dans le desert

Le desert s'étend à mes pieds, ceux-ci sont déjà las de m'avoir porter si loin. Mais qu'importe ma soufrance. Je n'ai plus le temps de souffrir, alors je continurai. Au loin se perdant à l'horizon, les hommes de Fimbul avancent, je les rejoindrai.
-
Déjà trois putains de jours dans ce desert, et je sens déjà mes os fondre. Ce n'est pas une sensation agréable, mais je ne ressent que très peu le mal maintenant, j'ai réussi à fermer mon esprit à la douleur, mais combien de temps pourrais-je encore tenir.
-
Mes reserves d'eau sont définitivement épuisés. Comment ai-je pu passer cinq jours dans ce desert ? Sur mes cartes, le desert n'est pas si grand. J'aurai du le traverser en quatre jours au plus. J'en suis déjà à sept. Sept ? Comment pourrais-je le savoir. Les jours passent et se ressemblent. Déjà, je les oublie, la nuit tombe, combien de nuit se sont elles écoulées depuis mon arrivée dans ce desert ?
-
Je ne marche même plus droit, toute mon energie va à mon esprit. S'il cède je suis perdu, ma douleur se reveillerait partout à la fois. Ce serait ma fin.
-
Un scorpion m'a trouvé, accablé par le soleil et le manque d'eau. Suis-je devenu fou ? En me protégeant de la douleur, j'ai détruit ma raison. Ce scorpion ne m'attaque pas, il me regarde patient. Je vois dans ce scorpion de l'espoir, je reprend courage et me relève. Le scorpion m'attend patiement, je me baisse et tend ma main vers l'animal et le caresse du bout de la main. Le scorpion ne se sent pas menacé ? S'il n'était pas un animal, je dirait même qu'il me connaît. Il part dans une direction, je ne saurai dire laquelle. Il se retourne et me regarde. Je me rapproche de lui et repart dans la même direction, se retourne à nouveau et je me rapproche encore. Il part, comme courant sur cette océan de sable. Je cours à sa poursuite, il ne se retourne plus, il sait que je suis derrière lui. Je ne sais même pas où il me conduit.
Le soleil se couche enfin. Cette course m'a mené au plus bel endroit qu'il m'est été donné de voir. Une falaise abrupt dans lequel était taillé une demeure. Au pied de la falaise, une oasis.
Je me précipite vers l'oasis et plonge ma tête dans l'eau. Je bois et je sens l'eau m'ennivrer, une vague de fraicheur dans ma bouche, que je sens s'écouler dans mon estomac. Quand je ressort ma tête de l'eau, je vois le scorpion terrifié en me regardant. Je regarde derrière moi, rien. Quand je me retourne, j'ai le temps d'apercevoir une foule de scorpion. Et puis plus rien.
Quand je me reveille, je vois assise à mes côtés, celle qui me semble être la plus belle femme que je n'ai vu de ma vie. Elle ne s'apercoit pas de mon reveil, et la beauté de cette femme lisant mon livre, m'interdit tout mouvement, je suis paralysé. Suis-je mort ? Je rève ? Comment le savoir.
La femme referme le livre. Et je jurerai avoir vu perler une larme dans ses yeux.
-
Le lendemain soir, après tout qu'elle importance cela à puisque j'ignore même quel jour est celui-ci, je repars, plein de force et de courage, ce que j'ai appris ici, me suffira pour continuer ma route.
-
En début de soirée le lendemain, je rencontre le peuple Ylmerin. J'eu là une longue conversation avec le chef du village. Et j'appris qu'une troupe suivant Quarions, avait passé là 2 nuits et étaient partis il y a deux heures à peine. Quarions, la folie m'avait fait oublié ma quête. Ce pourquoi j'étais venu. Alors je repars, en courant cette fois. Je passe une dune, puis la suivante, ma course dans le sable est rapide et me permet presque de flotter au dessus.
La dernière dune que je passerai seul. La compagnie de Quarions, enfin.
_____________________________________
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Elaëriel
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyJeu 23 Mar à 8:55

Elhyëna regardait avancer l’ombre menaçante vers eux sans pouvoir bouger. Ils se trouvaient sur son territoire et il n’avait peu de chance de pouvoir s’échapper. Après l’essai infructueux de Red, elle avait sentit son cœur se serrai. Ainsi il y avait de grandes probabilités que la ligné royale de la forêt d’Elden s’éteigne. D’un geste nerveux et passa ses doigts fin sur le manche d’un de ses poignards. Celui que lui avait offert Valeonil lorsqu’il avait commencé à lui enseigner le maniement de ces lames. Elle y cherchait désespérément un réconfort. Sous ses yeux, la dune vivante continuait inlassablement à engloutir la distance qui les séparait. A cet instant, la fille d’Elissandre était même prête à pardonner à son père absent malgré les malheurs qui lui étaient du.

Soudainement, Quarions s’avança d’un pas pour se placer devant ses compagnons et tira sa lame avec détermination. Même si cette attitude était suicidaire, mieux valait montrer ses dents que de regarder fendre sur soi la mort. Et qui sait peut être qu’il arriverait à trouver un point faible dans la mêlée. Son geste eut pour effet de sortir les compagnons de leur torpeur. D’autres lames furent tirées, la détermination se peint sur tous les visages des Seigneurs de Fimbul. Quarions était maintenant entouré de ses compagnons prêts à faire face avec lui, prêts à tout pour mener à bien leur quête, et à sortir vivants de l’épreuve qui venait à eux.

Aussi soudainement que le vers avait foncé vers eux, une étrange ombre dans la nuit s’élança dans les airs. Elhyëna remarqua à appréhension cette forme indéfinissable à cause de l’obscurité planait au dessus d’eux. Soudain, l’être passa devant la Lune, révélant ses ailes majestueuses et sa lance. Elle éprouva un soulagement intense. Non ce n’était pas une menace mais bien l’un des leurs qui tentait une manœuvre. Ils regardaient Tanariel s’élevait toujours plus haut dans les airs et lorsque sa silhouette devint indiscernable pour l’œil humain, Elhyëna le vit redescendre en piqué, sa lance pointée vers le sol pour frapper le monstre. Elle ne pouvait détourner sa vue de l’Ange descendant à une vitesse folle pour tenter de les sauver. Si le choc fut rude, le vers ne le montra pas. Il continuait sa folle avancée sur eux. Tanariel avait à peine frappé qu’il s’élança de nouveau dans les cieux pour retenter sa manœuvre. Cette fois, même l’œil perçant de la fille d’Elissandre eut du mal à le distinguer tant sa hauteur était grande. La seconde tentative fut plus convaincante. Bien que la lance de l’Ange déchu ne pénétra pas la carapace, le vers ressentit la menace aérienne et stoppa son avancée. Son corps se contorsionna pour tenter de chasser la guêpe qui le chatouillait. Tanariel esquivait allégrement ses coups de queue et recommença son manège.

Quarions sauta sur cette occasion. Il rengaina son épée et se tourna vers les autres.


-Eloignons nous ! Vite ! C’est peut être la seule chance pour nous de vivre. Allez ! Ne vous souciez pas de Tanariel, il sait ce qu’il fait.

Il l’espérait de toute son âme. L’Ange avait montré des attitudes paradoxales mais semblait être sûr de ses capacités. Il allait s’élancer lorsqu’il entendit derrière lui :

-Il semblerait que j'arrive à temps ! Quarions, Hommes du froid, gens de Fimbul. Moi, Bramdar vous suivrais, à ma mort ou à la rédemption.

La surprise se dessina sur le visage du meneur. Puis très vite, elle s’évanouit cédant la place à son expression habituelle.

-Salut à vous Bramdar. Le moment est mal choisi pour les présentations. Suivez nous vite !

Et il entraîna le petit groupe vers le Sud pour gagner la cité naine. Si une ville avait été construite par si près, nul doute que le vers ne pouvait y aller. Il espérait pouvoir tenir la distance malgré la fatigue accumulée. Seul Tanariel pouvait les tirer de ce mauvais pas. La ruse de Matheus n’avait pas porté ses fruits lorsqu’il avait lancé des sacs loin d’eux. Leurs pas lourds – pour certains d’entre eux – les avaient empêché de profiter de cette solution. Il s’acharnait maintenant à avancer inlassablement, à les éloigner le plus possible de la créature. Pourvu que Tanariel puisse le retenir !

Plusieurs minutes plus tard, les remous causés par le monstre étaient inaudibles. L’espoir renaissait avec les lieues parcourues. S’ils s’éloignaient suffisamment pour éviter que le vers sente des vibrations, alors ils auraient de bonne chance de voir la ville naine. Déjà sous leurs pieds le sol évoluait. Ce n’était plus que du sable mais un mélange de terre et de cailloux. La fin de la traversée était proche, le salut à deux pas.

Dans l’obscurité de la nuit, un bruit de sabots résonna dans l’immensité désertique. Saramir, penché sur l’encolure de sa monture, déboulait vers eux à bride abattue. Il se dirigea tout de suite vers Quarions et dit qu’une voix essoufflée :


-Il revient… Fuyez ! Tanariel n’a pas … réussi à le distraire suffisamment de … temps. Il fonce vers ici !

Un frisson parcourut le dos de Elhyëna. Elle pensait déjà s’en être sortie et s’imaginait dans la ville quelque part au Sud loin de cet enfer. Mais le sort s’acharnait sur eux. De son côté, Quarions réfléchissait. La fuite ne leur servait plus à rien, Tanariel n’avait pas réussi à distraire le monstre suffisamment de temps. Et il était peu probable que l’Ange déchu réussisse de nouveau à l’occuper. Son regard erra autour de lui en quête d’une solution. Seules les bandes de terres émergeant comme des bancs au milieu d’une mer. Ses compagnons se préparaient déjà à l’affrontement qui serait sans doute mortel pour eux tous. Fixant le sol de ses yeux, son regard s’illumina. Un sourire naquit aux coins des lèvres. Oui ça pouvait marcher. C’était simple mais c’était la seule solution pour leur permettre de s’en sortir. Ce monstre devait être affamé, ce qui expliquait son acharnement. A une centaine de pas, une grande bande de terre le décida. Déjà on entendait le déplacement du vers dans le sol sablonneux. Il héla ses compagnons :

-Suivez moi ! Vite ! Je n’ai pas le temps de vous expliquer.

Il courut alors le plus vite qu’il pouvait vers la bande de terre, la fatigue s’envolant devant l’espoir naissant. Il entendait derrière lui les pas de ses amis, confiants même alors que la mort les chassait. Il se plaça au centre de la bande de terre et se retourna le souffle court pour observer ce qui arrivait sur eux.

Sous la pâle lumière de la Lune, une vague de sable dévastatrice s’élevait. La vision avait tout d’apocalyptique et pourtant une expression sereine illuminait le visage de Quarions. Qu’il est l’air d’un fou ne lui vint pas à l’esprit. Il avait une toute confiance en son idée et s’y tenait. Au dessus du vers Tanariel continuait à le harceler de sa lance pour le salut des Seigneurs de Fimbul. Mais le vers n’y faisait plus attention. Il avait failli laisser échapper une fois ses proies et ce n’était pas une guêpe qui allait le détourner de son repas. Quarions retint son souffle lorsque le vers déboula sur la bande de terre. Le choc fut terrible et en déséquilibra plus d’un. Un bruit horrible de raclement retentissait dans la nuit tandis que le monstre se rapprochait d’eux. Mais lentement, sa vitesse diminuait grâce au frottement. Le vers se débattait pour avancer. Effort vain. Ses mouvements étaient entravés. Dans le sable sa carapace était suffisamment souple pour qu’il puisse se déplacer mais la terre n’était pas un amas de grain. La sécheresse l’avait rendu presque aussi dure que de la pierre. Le monstre s’arrêta quelques pas devant eux, échoué et loin de sa mer de sable. Il s’agitait toujours dans l’espoir d’avancer mais il était pris au piège.

Quarions poussa un long soupir et reprit sa respiration. Il était détendu à présent. Regardant ses compagnons, il leur adressa un large sourire.



-Il devrait avoir du mal à nous suivre. Le Meneur des Ylmerins m’a dit qu’une plaine apparaissait après le désert. Il semblerait que nous en sommes à l’entrée. Continuons. Je préfère être loin de ce monstre pour nous reposer.
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Elaëriel
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyDim 26 Mar à 14:06

Une fois que l’Ange déchu eut atterri, le groupe se remit en marche pour s’éloigner du vers et s’approchait un peu plus de la ville naine. Il restait encore quelques heures avant que le Soleil ne se lève et que Quarions ordonne la halte pour se reposer. Malgré l’épreuve qu’ils venaient de vivre, il ne leur permit pas de marcher lentement. Il voulait être en sécurité hors du désert le plus vite possible pour fuir ses dangers.

Sous la lumière de la Lune et des étoiles, le sable devenait de plus en plus rare à mesure qu’ils avançaient. Une terre sèche s’imposait en ces lieux. Une végétation sommaire poussait formant un tapis rapiécé. Par endroit un petit buisson avait réussi à surmonter le climat aride. Nul arbre n’était visible où que son pose le regard, nul être vivant ne semblait vivre en cet endroit. Mais cela était le commun des animaux des terres désertique…

A l’horizon, le Soleil commençait à paraître pour entamer son ascension matinale lorsque Quarions décréta que le moment est venu pour s’arrêter et monter la tente pour qu’ils puissent se reposer de la fatigue et des émotions. L’astre solaire illuminait à peine Thessalie que le pavillon fut dressé. L’intérieur était divisé en deux parties par un rideau opaque pour permettre aux dames d’avoir un minimum d’intimité. Et tandis que Quarions et Bramdar prenait le premier tour de garde, les Seigneurs de Fimbul prirent un repos mérité.

Les deux jours qui suivirent se ressemblèrent : la nuit ils arpentaient la terre devenant de plus en plus herbeuse, le jour ils s’arrêtaient pour se reposer sous un Soleil plus clément. Tanariel continuait à partir en éclaireur secondé le plus souvent par Saramir et sa monture. L’Ange déchu partait le soir pour revenir le matin tandis que le chevalier faisait intermédiaire avec le groupe.

Le Soleil s’était couché depuis quelques heures seulement lors de la troisième nuit. Les Seigneurs de Fimbul arrivaient au pied d’un petit mamelon lorsque Saramir revint vers eux et leur annonça :


-Tanariel annonce que nous serons arrivés en ville dans une heure au maximum. Il suffit de passer sur l’autre versant pour la voir. Il est parti voir où nous pourrons loger.

-Bien. Restez avec nous maintenant. Je doute qu’on risque quelque chose aussi près d’une ville, aussi sordide soit-elle.

La butte fut vite escaladée. Sur son sommet, Tanariel les attendait appuyé sur sa lance. A leurs pieds, une ville sale et mal organisée s’étendait. Les maisons étaient grossièrement construites en pierre blanche. Sur la gauche, une carrière était visible. Apparemment, c’était la seule entreprise visible, du moins si on excluait le vol et autres activités malhonnêtes. A l’écart, un camp d’Ylmerins était dressé, surveillé par ses occupants armés de lances.

-Nous sommes attendus en ville... Un homme assez âgé nous recherche depuis quelques jours et a pris une chambre dans la meilleure des auberges qui existent… enfin si telle est le nom qu’on peut lui donner. Je nous ai réservé des chambres.

-Merci Tanariel. Et bien allons-y, nous dormirons dans un lit ce soir si toutefois ils en disposent. Mais gardez l’œil, je comprends pourquoi le Meneur avait si peu d’estime pour cet endroit.

Une fois la descente accomplie, ils entrèrent en ville et se dirigèrent vers l’auberge. Bizarrement beaucoup de nains restaient éveillés et discutaient à voix basse dans la rue. Bien sûr, leur groupe attira bien des regards attentifs et calculateurs de la part des badauds qui s’arrêtaient presque instantanément de parler. Cependant, Quarions eut le temps et de multiples occasions pour entendre quelques bribes. Apparemment, les habitants étaient victimes d’une épidémie de cauchemars et de rêves étranges. La crainte était palpable autour d’eux.

Au détour d’une rue étroite, un bâtiment plus massif que les autres se dressait. Sous l’enseigne ornée d’une gravure quelque peu obscène, un homme vêtu d’une robe de Templier.


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Kamaster
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyDim 26 Mar à 23:30

Heureux d'être enfin dans un endroit «civilisé» Kamaster parit de son bord pour se trouver de la nourriture...
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Lucia
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyLun 27 Mar à 13:04

*Lucia restait dans l’ombre comme à son habitude, observant les faits et gestes des différents nains qui discutaient a voix basse, elle n’avait encore jamais vraiment été très proche des groupes restant assez méfiantes. Peu avant d’arriver à l’auberge elle dit d’une voix douce*

Nous devrions dormire a plusieurs dans une chambre et ne pas rester seul…la prudence est de mise surtout qu’il se passe des choses étranges apparent dans cette ville...comme les déplacements a l’extérieure de l’auberge devrait être fait en group de 2 au moins, mais ce n’est que mon avis

*Elle attendait les réponses des autres seigneurs tout en marchant vers la pseudo auberge*


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Shannalyss
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyMar 28 Mar à 8:03

Shannalyss se sentait soulagée d'avoir quitté le désert mais surtout parce qu'elle espérait pouvoir prendre une bonne douche et se débarrasser de l'impresssion d'avoir des grains de sable infiltrés dans tous ses vêtements même si elle était un peu déçue de l'apparence aussi sale de la ville. L'auberge serait-elle convenable ?

Mais l'important était qu'ils soient tous sains et saufs et elle acquiesça aux paroles de Lucia.

"Oui ce serait plus prudent. C'est vrai que certains habitants ont des attitudes bizarres"
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Darkgusgus
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyMer 29 Mar à 13:20

L'homme avec la robe de templier sortit finalement de l'ombre entre deux immeubles, et mit sa main sur l'epaule de Shannalyss.

"Oubliez l'auberge, il est sale et le proprietaire est un profiteur... Mais si vous n'avez pas le choix et vous êtes riches alors je vous le conseil. Mon nom est Darkgusgus, Dark pour les intimes."


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Bramdar
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyMer 29 Mar à 13:53

"Je vous rejoins tout de suite !" glissa Bramdar à Quarions, avant de s'avancer dans la rue et disparaître.

Il s'arrêta cinquante mètres plus loin. Face à lui, une auberge, le repos du scorpion. Un scorpion se devinait encore sur l'enseigne de l'auberge.

Bramdar rentra dans l'auberge. L'air était beaucoup plus lourd à l'interieur. La condensation s'accumulait sur les murs, déjà recouvert d'une epaisse couche de moisissure. L'odeur de l'alcool, et celui de toutes sortes d'herbe brulées se mélaient. Un le simple fait de respirer cette atmosphère suffisait pour se ruiner l'esprit, d'où l'état des clients. Tout était cloisonné, les fenêtres étaient baricadés. De quoi ce cachaient-ils ? Qui aurait pu le savoir, peut-être était-ce simplement de leur réalité. Mais au moment ou Bramdar se dit ça, il savait que ce n'était pas de ça qu'il s'agissait, mais de quelquechose de bien plus terrifiant.

L'aubergiste, qui semblait ne pas être redescendu depuis au moins quatre ou cinq jours, demanda ce que voulait Bramdar, d'une voix dédaigneuse et pitoyable.

Bramdar s'approcha de ce qui restait de l'aubergiste et le chopa par le col et le fit presque passé par dessus le comptoir. Il montra à l'homme apeuré et pleurant, le dos de sa main. Le scorpion, le même que celui de l'enseigne. Bramdar lacha l'aubergiste, et sa descente fut brutale il disparut de son côté du comptoir en s'écrasant la tête sur le mur derrière. Bramdar sauta par dessus le comptoir et pris ce qui lui parrut la boisson la plus forte du bar. Il en versaquelques goutes dans la bouche du vieil homme. Il toussa un grand coup et Bramdar le rattrapa afin qu'il ne se frappe pas la tête de nouveau contre le mur. L'homme paraissait toujours appeuré, mais en confiance.


"Je te laisse deux heures pour me vider cette salle et faire un peu de ménage là dedans."
Bramdar le releva. L'homme parraissait prèt à faire son travail. Mais si les effets de l'alcool étaient tombés rapidement sans trop faire de dégats sur le pauvre homme, les effets de la drogue seraient eux beaucoup plus dangereux. La redescente, après tout ce qu'avait absorbé l'homme, serait des plus pénibles. L'homme s'effondra à nouveau. Bramdar le traina dehors. Ici, il pourrait reprendre ses esprits. L'air frais fit également du bien à Bramdar, cela ne faisait que dix minutes qu'il était rentré,mais il était déjà recouvert d'une couche de cendre, et sentait ses poumons encrassés. Pourtant, il lui fallait retourner à l'interieur.
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Lucia
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyMer 29 Mar à 14:00

*Lucia, après avoir perçu la présence de l’homme se retourna brusquement vers lui quand il fut très proches de Shannalyss qui était a coté d’elle, sortant de sous la cape qui l’entourait l’arbalète de poing qu’elle pointa en direction de l’homme en fronçant les sourcils. Elle semblait très assurée dans ses mouvements rapide, fait pour surprendre un agresseur potentiel. Elle le regarda froidement observant les faits et geste de l’homme. Apres quelques secondes d’observation et l’explication de cette arrivée rapide sur le groupe elle remit son arme sous sa longue cape.*

Hum bonjour tout d’abord…désolée si je suis impolie ou trop directe mais je pense que nous aimerions savoir pourquoi autant de gentillesse envers des étrangers…

*Lucia était toujours aussi méfiante envers son entourage mais encor plus envers des étrangers, se qui était assez visible mais n’était pas forcement hostile dans ses paroles.*
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Bramdar
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptySam 1 Avr à 16:02

Bramdar prit une dernière bouffé d'air 'pur'. Et s'engouffra de nouveau dans la salle. Il prit l'escalier, suivit le couloir de tout son long, pour arriver devant une porte. Il frappa. Une voix fatigué répondit avec une saute de toux. Bramdar ouvrit la porte et trouva un homme alité.

"-Monsieur, dit Bramdar tranquillement.
-Monsieur ? Je ne suis même plus cappable de tenir debout et tu m'appelles monsieur ? Je ne mérite plus tant de respect. Je ne suis plus celui que ton père à connut. A l'époque j'étais vaillant et je croyais encore en l'honneur.
-Monsieur
, persista Bramdar, j'ignore qui vous avez été, mais je sais que l'homme que j'ai en face de moi mérite le respect, ne serais-ce que parceque vous avez survécu à plus d'hiver que la plus part d'entre nous ne pourra voir.
-Ah, tu ressembles bien à ton père, et même à ton grand père, mais je ne serai pas là pour voir ton fils venir à son tour. Je suppose que tu sais pourquoi tu es ici.
-J'attend de vous que vous m'appreniez à utilisé les pouvoir dont j'ai hérité de ma mère.
-Ah ! Je vois que tu ne te flattes pas de ta réalité, comme ton père avant toi. Il est vrai que parmi les gens civilisés, l'inceste est plutot mal vu. Pourtant, jamais quand elle fut dans tes bras tu n'as pensé à ce que cet acte représentait, de toute façon la part d'animal qui est en toi, comme dans chaque homme, t'aurait refusé de la quitter sans l'avoir honnoré.
-S'il vous plait. Inutile d'évoquer ce fait, il m'est suffisement difficile de le porter sur la consience.
-Tu te fais trop de chagrin, fiston. Tu n'as fait que faire ce que tu avais à faire. Au moins si tu ne reviens pas de ta quête, tu auras assuré la survie des tiens.
Le vieil homme souri et parti d'une toux sonore.
Le silence s'installa.
-J'ignore combien de temps nous resterons dans cette ville. Mais j'aimerai commencer mon enseignement au plus vite.
-Parceque tu crois que je vais t'enseigner quelquechose sous pretexte que tu me dis 'Monsieur', et que tu es le fils de papa ? 'Jeunesse se flatte et crois tout avoir, la vieillesse est impitoyable'
, souffla le vieil homme, souriant avec difficulté. De La Fontaine, tu connais ?
-J'en ai entendu parler. Que souhaitez vous de moi en échange ?
-J'avous qu'une bierre me ferait le plus grand bien, mais pas l'une de celles que l'on sert dans le trou qu'est devenu cette maison. Mais surtout, j'ai vécu plus de la moitié de ma vie dans ce trou, je ne tien pas à y mourir. Ce qui risque d'arriver d'ici peu. Emmenez moi avec vous, je serais un poids pour vous, mais c'est le prix à payer pour obtenir mon enseignement.
Maintenant, file me chercher une bierre, une vraie ! Et vas t'en, je ne suis pas en mesure de t'enseigner la magie aujourd'hui, il est tard et je suis fatigué
. L'homme fit un geste de la tête pour pousser Bramdar dehors. Il n'insista pas.
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Darkgusgus
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptySam 1 Avr à 17:07

Darkgusgus qui commenca a s'ennuyer sorta de sa maison et remarqua les
voyageurs qui étaient toujours a la même place ou il les a laissers.

Darkgusgus- "Désolé de vous déranger dans votre conversation, Shannalyss et Lucia, je vais vous montrer ou l'auberge est parce que ici la nuit tombe vite et il est tard.. et surtout il vaut mieux ne pas trainer dans les rues la nuit."

Dark se commenca a marcher vers un bâtiment qui n'avait du tout l'air d'un auberge
mais lorsque les seigneurs de Fimbul rentrèrent dans le bâtiment, une forte ôdeur de bière pouvait être sentit. Dark pointa le barman, nain qui n'avait pas l'air d'être sociable aux seigneurs. Darkgusgus alla s'assoir a une table.
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Shannalyss
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyLun 3 Avr à 2:24

Shannalyss avait légèrement sursauté lorsque Darkgusgus avait posé sa main sur son épaule. Mais elle n'avait adressé aucun reproche à cet homme en robe de templier, juste un regard intensif comme pour connaître ses intentions et elle avait même vaguement souri lorsque Lucia avait montré en quelques petites secondes à l'homme qu'il valait mieux qu'il ne soit pas agressif.

Elle appréciait d'ailleurs cette elfe noire si discrète et plutôt distante comme une ombre mais qui semblait très efficace dans ses actions. Elle n'avait pas réussi à la cerner encore durant leur voyage jusqu'à cette cité mais elle savait qu'elle pouvait avoir confiance et c'était le principal.

Elle n'osa pas suivre Darkgusgus dans sa maison mais elle le suivit jusqu'à l'auberge. Elle fit une légère grimace lorsqu'elle se sentit assaillie par la lourde odeur de bière et autres alcools qui empestait dans tous les coins. Elle commençait à regretter de n'avoir pas choisi la maison. Elle fit un effort pour surmonter son dégoût et alla s'asseoir près de Darkgusgus après avoir regardé avec fatalisme la tête antipathique du nain. Pourvu qu'il serve aussi des boissons non alcoolisées! sinon elle se contenterait de sa gourde même si l'eau n'était plus très fraîche.
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyLun 3 Avr à 19:03

Quarions avait suivit les évènements depuis leur arrivé en ville d'un oeil distant. La fatigue prenait le pas sur lui depuis quelques jours et il n'avait plus la force de la combattre. Il avait suivit les autres à l'intérieur de l'auberge.

-Je vous souhaite de passer une bonne soirée, pour ma part, la fatigue me gagne et je vais donc immédiatement me louer une chambre. Nous partirons dès demain, je ne veux pas passer trop de temps dans se trou emplie de vermine en tous genre. Sur ce, bonne nuit.

Il paya l'aubergiste et se dirigea ensuite au deuxième étage, là où était situer les chambres. Il dû prendre mille précaution lorsqu'il monta les escaliers, elles étaient complétement pourit et plusieurs marches manquaient.

Une fois arrivé dans sa... chambre, il s'installa sans hésitation sur sa paillasse. Malgré l'odeur de moisissure qui s'en émanait, Quarions sombra rapidement dans le sommeil. Un étrange sommeil.
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyMar 4 Avr à 18:58

Dès que la troupe fut entrée dans la ville, le seigneur ailé comme à son habitude s'éloigna du groupe seul. Mais pour la première fois depuis fort longtemps, il abordait ses ailes en public, sans honte ou désir de garder un atout... L'une des voies de sa conscience qui faisait naître vengeance, haine, colère et honte en lui s'était tue. Fièrement il marchait les ailes hautes, bien que quelques une soient légèrement noircie, voir complètement noire.

Au lieu de couper la main des voleurs du marcher il se contentait de battre des ailes les envoyant rouler plus loin... Mais le calme ne durait jamais longtemps depuis sa libération... Il cherchait un forgeron de renom pour ressouder les morceaux brisés de son épée, mais il doutait fort d'en trouver un dans cette ville...
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyVen 14 Avr à 12:41

Quarions !

La jour se levait tout juste, Bramdar avait eut fort à faire dans la nuit et n'avait pas encore dormi. Il trouva le meneur, regardant vers sa destination, par la fenêtre.

Quarions !

Il ne se retoune pas et esquisse juste un signe de tête.

Est-ce que ça te derrangerai, si j'emmène quelqun avec nous, pour un bout de chemin. C'est un ancien guerrier, et il a des connaissances magiques dont il doit me faire part ?
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyJeu 20 Avr à 13:54

*Lucia était assise sur la chaise voisine a celle de Shannalyss, après avoir vu la mine de sa voisine a l’annonce qu’il n’y avait que de la bière. Lucia sorti une petite bouteille de son sac magique et une légère boite d’où elle sort deux verres en cristal, restant sous sa capuche dans l’ombre toujours, elle servi doucement les verres d’un liquide rouge qui ressemble a du vin et en fait glisser un doucement vers shannalyss.

J’espère que cela vous conviendra… *observant la réaction de sa voisine tout en observant par instant se qu’il se passait au alentour* …c’est un vin qui a été fait en mon royaume de l’outreterre…
*elle attend de voir se que tu en pense et enchaîne après sur un autre sujet parlant plus doucement avec elle*

J’aurai appréciée en savoir un peu plus sur votre histoire *parlant toujours aussi froidement que la glace mais avec une pointe de curiosité*
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Bramdar
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptySam 20 Mai à 2:51

Quarions semblait quelque peu perdu dans ces pensées, mais vint finalement à répondre :

- Excuse moi Bramdar, oui, qu'il vienne si il le souhaite, mais il n'ira pas jusqu'au temple avec nous, dis le lui bien.

-Ce n'est pas dans ses intentions, et merci.

-Parfait, laisse moi maintenant.



Bramdar sortit de la pièce et retourna voir le vieil homme. Il le trouva dans sa chambre, s'essayant à marche la démarche hésitante et bancale. Il lui fallut la journée d'exercice intensif pour pouvoir enfin remarcher normalement. L'homme semblait avoir rajeunit malgré la fatigue qui l'écrasait !

-Merci Bramdar, merci pour tout !

-Pas de problème, je rembourse d'avance une part de la dette que j'aurai envers toi !



Bramdar s'apprettait à sortir quand l'homme l'interpella :

-Je te rejoins en bas dans environs deux heures !


Bramdar sortit dans la rue et pris la première personne qui passa devant lui !

-Tu veux te faire deux pièces d'or ?


Le nain ne semblait pas en croire ses yeux lorsqu'il aperçut les deux pièces d'or briller au fond de la paume du guerrier. Le nain se precipita pour prendre l'or, mais Bramdar referma sa main à temps !

-Bien, mais avant j'ai du travail pour toi !


Deux autres nains arrivèrent interressés.

-Je vous laisse une heure pour me netoyer la grande salle de l'auberge. Si à mon retour ce n'est pas parfait alors, oubliez l'or ! On dit des nains qu'ils des travailleurs acharnés quand il s'agit de récuperer quelques pièces ! Prouvez le moi ! Vous trouverez le materiel dans la petite salle derrière le comptoir ! Ne cherchez pas la caisse je l'ai sur moi.


Bramdar vit des regards briller autour de lui et s'en amusa.Enfin, il partit chercher quelques uns de ses compatriotes.
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptySam 27 Mai à 16:53

Lorsque Bramdar était venue le voir, Quarions venait à peine de se réveiller. Ce qu’il avait vu en rêve l’avait troublé, des images de destruction et de mort. Thessalie était en danger, un nouveau désastre allait frapper avant même qu’il n’est eu une chance d’empêcher quoi que ce soit. Il le sentait au fond de lui, ce n’était pas un simple rêve, cette catastrophe était pour bientôt.

Encore hébété par ces images d’horreur, Quarions avait mis un certain temps avant de réaliser que Bramdar lui parlait. Quand celui-ci fut parti, Quarions réfléchi à un plan pour sauver les seigneurs de Fimbul de la destruction afin qu’ils puissent poursuivre leur mission une fois le temps du renouveau venu. Ne trouvant aucune solution évidente, il descendit retrouver ses compagnons. Avant de sortir de l’auberge, il vit trois nains travaillant d'arrache-pied pour remettre de l’ordre.

Une fois à l’extérieur, il rejoignit Bramdar déjà accompagné de quelques autres seigneurs.
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyMer 31 Mai à 7:26

Shannalyss prit le verre de vin offert par Lucia avec un sentiment de reconnaissance et un léger sourire qui en disait long sur son avis concernant cette taverne.

Elle prit son temps pour réléchir, le regard rêveur, lorsque Lucia exprima le désir d'en savoir un peu plus sur elle.


"Il n'y a pas grand chose à dire. J'ai accompagné les compagnons de l'Hiver de Fimbul essentiellement je crois pour rendre son épée à Oberan sur le chemin.
Il est venu la prendre alors que nous étions au camp des Ylmerins, en toute discrétion alors que je reposais seule dans une des tentes. Regardez la belle épée qu'il m'a offerte en échange, conçue spécialement pour moi par son plus talentueux forgeron nain. Depuis ce jour, je crois que peu à peu, je perds le désir de continuer cette quête"


Elle adressa à Lucia un sourire résigné et un regard amical avant de boire d'une traite le verre de vin qu'elle tenait en main. Houla, que c'était étrange cette chaleur qui semblait circuler activement dans les veines. La jeune humaine laissa échapper un bref soupir sur une petite moue pensive puis elle prit un longue inspiration et s'exclama

"Ecoutez, Lucia, je vais partir. Je rentre sur mes terres car j'ai l'impression d'être appelée ailleurs. Dites à Quarions quand vous le verrez combien j'ai de l'estime pour lui et comme je lui souhaite d'aboutir. Il reste encore un long chemin à parcourir mais je sais qu'il est persévérent et courageux. Dites lui que je garderai contact et que je serai toujours proche de vous tous"

Etonnamment, Shannalyss sentit naître en elle, mille émotions que procurait cet avenir inconnu vers lequel elle se lançait en bouleversant le chemin qu'elle suivait.
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Elaëriel
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyMar 6 Juin à 18:12

Dès qu’ils étaient arrivés à l’auberge, Elhyëna était monté pour prendre sa chambre. La traversée du désert et leur charmante rencontre l’avaient considérablement éprouvée. Jamais jusqu’alors elle n’avait eu à affronter de tels dangers. Depuis qu’elle avait quitté la confrérie de sa mère, elle avait vécut de petites aventures dans les coins les plus civilisés et les plus sûrs de Thessalie. Rien à voir avec la situation présente… Elle laissa les Seigneurs de l’Hiver à leurs occupations et entra dans la misérable pièce. Sans faire attention à l’insalubrité, elle s’effondra sur la paillasse et sombra dans un étrange sommeil.

Elle était dans l’antique forêt d’Elden, dans une bâtisse de ce qu’il restait de la cité de Vaëlin en train d’étudier en compagnie des disciples de sa mère. Elle s’exerçait à la pratique de la magie protectrice dont sa mère était maître accompli. L’après midi était déjà entamer de deux heures lorsque la disciple la plus douée vint la trouver. Son expression neutre ne laissait rien présager de bon. Elle avait toujours traité Elhyëna avec mépris. Elle s’adressa à elle de sa voix claire et suffisamment forte pour que tous les Elfes présents l’entende.

-Elhyëna, c’est avec tristesse que je viens à toi aujourd’hui. Je viens de quitter ta mère, notre Maîtresse. Je suis désolée mais je n’ai pu la dissuader de commettre l’irréparable… Elle a appris que ton père qu’elle aimait de tout son être l’a abandonné, obsédé par sa folle quête en faveur de l’Hiver. Elle est devenue incontrôlable et m’a enfermé avec de l’Air pour éviter que je fasse un geste. On était près de la cascade à Lyëlin… Elle… Je suis désolée, elle a sauté…

Elhyëna se sentit pâlir et un étrange vide se fit dans ses pensées. Elle ne pouvait y croire. Sa mère ne pouvait pas avoir fait un tel acte. Pas elle. Avant même qu’elle ait repris tous ses esprits, elle courait en direction du nord ouest, vers les plus grandes ruines de cette forêt, vers la cascade où aimait se recueillir Elissandre. Elle ne fit aucunement attention aux arbres plusieurs fois centenaires qui l’entourait, ni au doux chant provenant de la rivière Aëlangor, ni aux nombreuses créatures vivant en ces lieux en harmonie. Le ciel commençait à rougir lorsqu’elle arriva enfin à l’endroit où sa mère avait sauté. Aucun signe de vie n’était perceptible même en aval de la cascade. Sa mère était morte… Ne pouvant plus se retenir, Elhyëna tomba à genoux et éclata en sanglots. Elle fit le serment de retrouver son père et de le faire payer. Elle repartit en quête des dagues que Valeonil lui avait offertes.

Elle fit ce rêve un nombre incalculable de fois. Toujours le même identique. Ce ne fut que le matin qu’un élément différa. Alors qu’elle se mettait à pleurer au bord de la cascade, un rire cruel retentit dans la vallée.

Elle se réveilla en sursaut. La nuit avait été agitée et elle n’avait que peu récupéré. Son dernier rêve l’avait apeurée. Ce rire… Elle ne l’avait jamais entendu mais elle savait qu’il n’annonçait que des problèmes. Elle offrit sa fenêtre et pour se rassurer, elle prit son ocarina et entama une mélodie douce que sa mère lui jouait lorsqu’elle était encore qu’un enfant. Les notes l’apaisèrent lentement mais sûrement. Elle éprouvait une douce sensation de chaleur intérieure. Plusieurs minutes passèrent, le calme revint. Soudain, sa tête sembla déchirer par la douleur tandis qu’une voix froide hurla :


- Je t’ai retrouvé fille d’Elissandre. Tu es à moi !

*****

Quarions attendait dehors que tous ses compagnons soient prêts pour reprendre leur quête. Le temps pressait il le savait. Il réfléchissait à la manière de la mener à bien avant la Destruction. Au pire, il les entraînerait dans un lieu sûr. Ses pensées furent interrompues par la brusque interruption de la mélodie provenant de la chambre d’Elhyëna. Fronçant les sourcils, il décida d’aller voir si tout aller bien. Il traversa la salle principale de l’auberge où deux nains parlaient à voix basse au tavernier. Il monta rapidement l’escalier et frappa à la porte.

*****

Les trois nains accoudés au comptoir virent passer promptement l’Ange menant le groupe arrivé la veille au soir. Les étrangers étaient mal vus dans cette ville surtout au vu des dernières nouvelles. Le tavernier reprit la conversation d’un ton bourru :


-Z’en êtes sûrs ? V’les avez vus ?

- On n’en vient. L’en arrivent par centaines. C’chient de Gortock veut faire l’ nettoyage par l’ vide. L’a compris qu’sa milice n’pouvait pas tout régler. Bientôt, y en aura partout j’te dis. J’pense pas qu’ils vont s’prendre la tête à nous prévenir qu’y viennent nous taper d’ssus. Faut s’y mettre maint’nant ! Tu nous suis ?

-Hum… C’est pas bon pour les affaires tout ça… Mais si ce gredin d’Gortock veut nous étriper j’suppose qu’on a pas l’choix. Continue à rameuter du monde. On va l’crever avant qu’ses mercenaires s’pointent.

Sur ces mots, les deux nains sortirent tandis que le tavernier se dirigeait vers l’arrière boutique…

*****

Dans la bâtisse qui lui servait de palais, Gortock savourait son plan. Sa milice lui servirait de garde rapprochée le temps que ses mercenaires Humains écrasent toute la fripouille de sa ville. Bientôt il pourrait rebâtir son emprise totale sur elle. Il savait bien que des rebelles avaient aperçus ses troupes mais ils ne pourraient jamais s’organiser à temps. Il s’imaginait déjà riche et puissant, commençant à s’ériger en monarque des terres environnantes…

*****

Une colonne d’Elfes noirs avançait rapidement vers la misérable ville. Le commandement était assuré par un Elfe singulier. Sa paix était blanche et étirée. Il ne semblait pas être en bonne santé tant sa maigreur était prononcée. Ses yeux profondément enfoncés dans leurs orbites étaient froids. Son visage était encadré par de longs cheveux gras. Malgré cela, il restait dans ses traits des marques d’une grande beauté qu’un incident avait transformée en ce qu’il était. Un grand sourire flottait sur ses lèvres. Enfin il allait prendre sa revanche. Enfin il allait asservir la lignée royale de Elden.

*****

Quarions ne reçut aucune réponse. Inquiet, il ouvrit lentement la porte et jeta un coup d’œil dans la pièce. A côté de la paillasse, Elhyëna avait la tête enfouit entre ses mains. Elle semblait ses masser le crâne. L’Ange s’avança.


- Qui a-t-il ? Quelque chose ne va pas ?

- Ce n’est rien… Je n’ai pas suffisamment récupéré. J’ai une terrible migraine. Ne vous inquiétez pas pour si peu, je m’en remettrai rapidement.

Et elle se releva pour essayer de faire bonne figure. Cependant, Quarions ne fut pas dupe et se promit de faire attention à elle au cas où. La voyant fébrile sur ses jambes, il l’aida à marcher en la soutenant par le bras. Au rez de chaussée, une clameur monta dans la rue. Une clameur menaçante… Les compagnons de l’Hiver étaient entrés dans l’auberge et arboraient un air grave. Bramdar apostropha Quarions :

- On est mal tombé… ça se révolte là dehors. Des nains font face à des Humains. Si on sort maintenant on risque d’être pris entre deux feux.


- Mais si on reste là, on risque autant si des combattants décident de se réfugier dans les bâtiments. Surtout on reste groupés. Allons voir si on ne peut pas passer discrètement par derrière.

-Z’allez nul part par derrière ! J’veux pas vous voir chez moi ! Allez dégagez !

Derrière eux, le tavernier arborait une puissance hache et semblait être prêt à s’en servir. A ses côtés, un nombre croisant de Nains aussi bien armés semblait prêt à charger. Dehors, les bruits de combats commençaient. Quarions poussa la porte d’entrée, le regard impassible.

- On reste groupés, je ne veux pas de problèmes, ce n’est pas le moment de tenter n’importe quoi.

Et il s’élança dans la mêlée, sa lame tirée prête à ouvrir un chemin. Il préférait avoir un minimum d'espace pour manoeuvrer plutôt que de tenter de combattre dans l'auberge
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyVen 16 Juin à 8:42

La bataille faisait rage tout autour de lui, les miliciens tentaient de contenir les nains et les brigands, le temps que les mercenaires les rejoignent. Quarions se taillait un chemin à la pointe de l’épée, alors que les autres seigneurs sortaient à leur tour de l’auberge. La bataille était si chaotique, qu’il ne fallut pas longtemps avant qu’il ne soit tous séparé. Il tenta en vain de rejoindre d’autre seigneur, mais à chaque essai il était repoussé par les combattants.

Soudainement, il sentit une puissante énergie se dégager de la terre elle-même, elle était palpable. La fin de Thessalie était proche ! Les évènements se répétaient, et sous peu tous seraient détruits. Avec tout ce qui s’était passé, il n’avait toujours pas trouvé de solution. Alors que Quarions éliminait un de ses adversaires, il vit la lame briller d’une lueur bleue. Il se rappela alors que l’épée l’avait sauvé du précédent cataclysme. Elle pourrait sans doute faire de même cette fois pour lui et ses compagnons.


- Compagnons ! Seigneurs de Fimbul! Tous avec moi, nous devons atteindre les portes au Sud! Notre survie en dépens.

Il attendit de voir la réaction des autres seigneurs, et vit qu’une percée avait lieu en sa direction. Cependant, au même moment, des centaines de mercenaires rejoignaient les miliciens. Jusqu’alors la situation était en faveur des résidents, mais la chance venait de tourner. Il fit signe au premier seigneur qui le rejoignit de continuer vers le Sud avant qu’il ne soit trop tard. Puis il attendit. Alors qu’il voyait d’autres seigneurs combattre au loin, il sentit la morsure de l’acier au niveau de ses reins. Il tua d’un coup d’estoc son agresseur, et réalisa qu’il allait être encerclé par les mercenaires avec les nains s’il ne partait pas immédiatement.

Je ne peux pas me résigner à abandonner les autres, mais si je ne rejoins pas ceux qui s’en sont sortis, ils mourront tous… Saleté !

Il leva un poing vers le ciel et hurla sa haine.


- Ceux le pouvant allai vers le Sud, sinon tenter de sauver vos vies !

Il chargea vers le Sud pour rejoindre les autres.
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyVen 16 Juin à 17:05

Bramdar au milieu de la bataille s'avouait enfin qu'il n'était pas là pour faire de la politique, il se décida donc à tuer tout ceux qu'il l'empecherai de passé, et tous ceux qui agresserai son ami. Ainsi miliciens comme brigands tombaient sous ses coups de batons experts. L'ancien ne semblait déjà plus si vieux, la vue du sang devaient réveiller les souvenirs et les reflexes du vieil homme qui sortit une lame, et bientôt une seconde !

-Monsieur, vous m'etonnez !Dit Bramdar en souriant !
-Occupez vous de nous faire un passage jusqu'a la porte sud, et taisez vous donc ! On ne vous apprends plus la noblesse en combat maintenant ?
-C'est comme si c'était fait !
-Utilise donc tes pouvoirs imbécile ! Ils sont plus nombreux que nous ! Au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué !
-Tu ne m'as toujours pas appris à m'en servir.
-Fait ça comme tu le sens ! Ecoute tes sens, et tu trouveras tes pouvoirs ! Tu en as déjà trouvé un. Tu ne courrais pas aussi vite sur le sable avant de rencontrer ta mère !


Bramdar sentit derrière lui une lame à quelques milimètre de sa gorge, il esquiva le coup aussi sec et envenima son adversaire d'un coup rapide de sa main libre transformé en dard de scorpion qui redevint aussitôt une main. Le nain cracha sa salive auquel se joignait déjà son sang et s'effondra raide et froid. Bramdar mit quelques dixième de seconde avant de comprendre se qu'il s'était passé avant que ses sens en eveil lui signal un nouveau danger. Il assena le sol d'un coup de baton, une demi-douzaine de scorpion sortir de la poussière dégagé par le coup et sautèrent sur les adversaires les plus proches.
Le sol était déjà jonché de corps et la terre battue qui servait de sol se transformait déjà en boue ! Une boue rougeatre, vision terrifiante qui lui aurait coûté la vie sans l'un de ses scorpion qui sauta juste au bon moment pour piquer au visage le nain qui tentait d'abattre sa hache dans le dos du barbare.
Un regard du scorpion lui redonna de la vigueur pour le combat. D'un coup de baton, il démit deux têtes.
Bramdar avait presque oublié le viel homme, il était en difficulté quelques mètres derrière ! Il essaya de le rejoindre rentrant dans la mélée pour aller chercher son compagnon, mais fut retenu par quelques nains et autres brigands, certains miliciens semblaient avoir rejoins le camps des insurgés et certains brigands celui de Gortock. Ce qui faisait de cette mélée un massacre plus qu'une révolution. Tout le monde semblait frapper, trancher ou en transperçer dans tout les sens, l'histérie les rendaient aveugles, sans doute se rendaient-ils compte trop tard de l'amitié qu'il portait pour la personne qui s'effondrait à leur pied. Mais qu'importe la bataille devait continuer ! Ils devaient gagner, mais gagner quoi ?
Sans doute Gortock avait-il compris cela car une volée de flèche vint s'écraser dans la masse. Le compagnon de Bramdar se trouvait parmis les victimes...
La panique pris plusieurs brigands aux alentours qui furent vite arrêté par la masse sanguinaire de la bataille. Bramdar put se faufiler jusqu'au vieillard qui eut juste le temps de remettre à Bramdar un collier. Bramdar usa de l'une des coutûmes de son royaume utilisé pour les guerriers tombé au champs d'honneur. Puis dut abandonné le corps sans vie ! Se doutant bien que le vieil homme aurait pour dernière demeure une fausse commune, peut-être même aurait-il pour compagnon les corbeaux et autres charognards.
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptySam 17 Juin à 18:43

Le bruit de la bataille était maintenant derrière lui. Il arrivait devant les portes restées grandes ouvertes après le passage des mercenaires. Une fois celle-ci passé, il aurait dû sentir du soulagement, mais ce n’était pas le cas. Tous ceux qui étaient restés derrière lui pesaient sur sa conscience et l’imminence du désastre ne lui donnait aucun répit.

Quand il eut atteint une colline à un peu moins d’un kilomètre de la ville, il vit qu’à peine une dizaine de seigneurs y était réunie. Quarions attendit, mais lorsque des clameurs montèrent des abords de la ville, il sue que plus une seule minute n’était à perdre.


- Mes amis, la mort de Thessalie est imminente, mais comme elle le fit déjà à plusieurs reprises, elle renaîtra de ses cendres comme le Phénix. Cependant, il ne restera rien de ce que nous avons connu. Il est nécessaire pour la réussite de notre mission de survivre. Il me navre que tous n’est pas réussis à nous rejoindre, mais le temps presse et nous ne pouvons les attendre.

Quarions dégaina son épée, qui brillait toujours de cette lumière bleue, sans doute alimenté pas l’énergie accumulée qui servira à détruire Thessalie. Il la planta dans le sol devant lui.

- Rassemblez-vous autour de l’épée, et agrippez-vous à elle par sa lame. Elle nous transportera en sécurité.

Il regarda une dernière fois derrière lui, et vit que plusieurs mercenaires sortaient par les portes de la ville partant à la poursuite des fuyards. Il remarqua que quelques silhouettes venaient dans leur direction et semblait plus rapide que leur poursuivant. D’autres seigneurs quittaient aussi la ville à l’autre extrémité de la ville, il espéra pour eux tous de trouver un refuge.

Il mit sa main sur la garde de l’épée, et ressentit la même douleur que la première fois. Une lumière vive l’aveugla. Quand il eut enfin retrouvé la vue, il regarda autour de lui. Ils se trouvaient à environ 50 mètres dans les aires, mais ils étaient toujours sur Thessalie, à l’exception que ce qui les entourait semblait se trouver derrière un rideau de soie. C’était le prix de la sécurité, il verrait en direct la fin de Thessalie, sans toute fois pouvoir intervenir.
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Elaëriel
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MessageSujet: Re: L'Hiver de Fimbul   L'Hiver de Fimbul - Page 7 EmptyDim 18 Juin à 11:27

Elhyëna tentait désespérément de suivre Quarions dans la fureur des combats autour d’elle. Les belligérants semblaient avoir accompli une régression à un état animal tant ils se battaient avec violence. Le sang maculait les corps des hommes s’agitant les uns pour défendre leur peaux les autres pour tenter de prendre le pouvoir de la misérable cité. Les rues s’emplissaient ça et là de cadavres frais. L’enfer se déchaînait autour d’elle mais Elhyëna n’en avait cure. Sa tête la faisait souffrir. Depuis son réveil elle ressentait inlassablement cette sensation de danger, elle sentait cette présence maléfique qui rôdait près d’elle, qui tentait de s’introduire en elle, de la corrompre. Elle mettait tout son savoir, certes faible, en œuvre pour repousser cette attaque. Mais à chaque fois qu’elle parvenait à arrêter l’assaut mental, un autre plus puissant prenait la relève.

De son épée, Quarions taillait un chemin vers un coin plus tranquille et exhortait ses compagnons à le rejoindre pour leur survie. Les adversaires tombaient sous ses coups puissants. Le sud de la ville se rapprochait et avec elle leur chance de salut. C’est à ce moment que Elhyëna subit la plus terrible attaque jusqu’à présent. Tout vacilla autour d’elle. Les murs devinrent un tourbillon de couleurs et elle perdit son équilibre.

*****

L’elfe cadavérique semblait danser au milieu des combats. Sa lame incurvée couverte de sang, il avançait dans la mêlée en semant mort et destruction sur son passage. Il riait devant la maigre résistance de ses adversaires. Ils étaient pathétiques… Depuis le temps qu’il parcourait ses terres, il avait accumulé bien des savoirs sur l’art de se battre et sur certaines formes de magie. En même temps que sa lame déchirait les chairs, il projetait son Esprit pour chercher sa cible. Depuis plusieurs jours, il s’efforçait de le faire régulièrement pour réduire la zone où pouvait se cacher la jeune Elfe. Il avait hâte de se retrouver devant elle. Comme il avait hâte de pouvoir la détruire mentalement et avoir la main mise sur son esprit et son corps. Il jubilait d’avance à cette idée, à pouvoir enfin être vainqueur d’un combat qui durait depuis la seconde Ere de Thessalie.

Il la vit enfin. Contre un mur. Tremblante, le regard perdu. Belle comme sa mère. Mais moins forte. Incapable de résister à ses attaques pour la dominer. Un sourire aux lèvres, il s’avança vers elle d’une démarche de vainqueur, le regard avide. Il ressentait toute la détresse de la fille d’Elissandre, désormais à sa merci. Il n’était plus qu’à deux pas lorsque son attention fut détournée. Quelque chose ne tournait pas rond. Il sentait un flux entre lui et Elhyëna. Fronçant les sourcils, il leva la main avec prudence pour comprendre ce qui n’allait pas.


-A ta place je ne ferait pas ça traite à ton peuple. Sauf si tu préfères finir en charbon, Nargoth.

Cette voix… Le dénommé Nargoth se détourna de l’objet de sa convoitise et son regard s’enflamma.

-Tu hantes toujours ces terres, forestier ? Tu crois que tu es de taille à me combattre ? Ce ne sera pas comme la dernière fois, je ne me laisserai pas avoir aussi facilement. Ce corps m’a redonnai ma puissance d’antan. Tu souviens-tu avec quelle difficulté tu essayais de parer mes coups ? Sans Elissandre tu ne serais plus de ce monde. Souhaites-tu courir ce risque, forestier ? Serais-tu prêt à risquer ta vie pour si peu ?

-Si peu ? Allons Nargoth, je pensais que tu me connaissais mieux que ça. Je ne te laisserai plus vivre ! Même si la vie de ma fille n’était pas en jeu, je ne laisserai pas un être tel que toi parcourir Thessalie. En outre, tu oublies que ce corps n’est pas le tien…

-Ah oui… Tu es toujours le même toujours prêt à gommer les erreurs qui surviennent dans tes plans… Et bien soit. Approche forestier, viens sentir le tranchant de la lame qui aurait du appartenir à ton héritier. Mais sache que ta reine ne viendra pas te sauver la mise cette fois-ci. J’ai fait en sorte qu’elle ne puisse plus m’embêter. Je vois la peur et l’inquiétude dans ton regard… N’es-tu pas au courant ? Notre cher Elissandre s’est approché un peu trop près de moi et je l’ai repéré. Je doute qu’elle soit en état d’empêcher ta mort maintenant ! Finissons-en à présent ! Approche Aradeen ! Approche forestier et prépare toi à mourir !

Et le combat commença. Le combat entre deux ennemis qui s’étaient efforcé durant longtemps à se détruire mutuellement pour des raisons différentes. Les miliciens et les Nains s’étaient écartés d’eux avec crainte lorsque leur duel avait débuté. Sous leurs yeux, les deux Elfes se battaient avec une maîtrise qu’ils n’avaient jamais vue. Le regard concentré, Aradeen attaquait sans relâche Nargoth, sa lame semblant faire corps avec lui-même. Son adversaire paraît ses coups avec une facilité déconcertante. Ils avaient atteint la même adresse si bien que coups d’estoc ou de taille s’heurtaient toujours à un contre. Après ces premiers passes d’armes, ils s’écartèrent.

-Tu es toujours un maître dans l’art de manier la lame, forestier. Mais que ferais-tu si je me sers de ma magie ? Tu peux la repousser mais seras-tu capable de te concentrer suffisamment sur ton arme ?

-Et serais-tu capable de continuer à agiter ta lame si je m’amuse à te rôtir ? Tu connais quelle sorte de magie je pratique Nargoth. Je peux autant te blesser que toi alors ne cherches pas à m’impressionner par de vaines menaces.

-N’oublie pas ce que je peux faire. Veux-tu que je te rappelle la sensation qu’éprouvent mes victimes ?

Et il déchaîna des flux d’Esprit vers son ennemi. Pour l’anéantir. La douleur parcourut le corps d’Aradeen, son corps se convulsa, le sang perla de son nez. Peu à peu, ses mouvements désordonnés se calmèrent et il releva la tête, le regard furibond.

-Bien. Tu as toujours une bonne résistance je vois. Cela te convient ou souhaites-tu que je continue ma séance ?

La haine emplit Aradeen, son regard doré étincela. Il remit sa lame au fourreau et se redressa. L’air sembla miroiter autour de lui. Une expression d’amusement apparut sur le visage de Nargoth.

-Allons, tu ne comptes pas faire ça ? As-tu oublié ce que tu as causé en faisant ça la dernière fois ? As-tu oublié la mort de tes hommes tués par ton désespoir ? Ou ta folie ? Tu ne tenteras jamais ça avec ta fille si près. Tu seras le seul à sortir sans dommage.

Nargoth sentit une tension dans l’air comme si l’air allait se déchirer. La peur voila son regard. L’incertitude le saisit et il recula de quelques pas.

-Tu es prêt à sacrifier ta fille pour me faire disparaître ? Et Mendolir ? J’occupe son corps mais il est toujours en vie. Serais-tu capable de tuer ton disciple ?

Le silence lui répondit. Puis brusquement l’air revint normal près d’Aradeen. Nargoth exultait.

-Tu abandonnes ? Alors c’est l’heure de ta mort puisque tu ne souhaites pas utiliser ce sort contre moi.

Avant qu’il ne comprenne ce qu’il lui arrivait, des flux de magie l’entouraient. Ce n’était pas Aradeen le responsable malgré le triomphe qui se dessinait sur son visage. Nargoth tenta en vain de se débattre, il était paralysé, sa magie était bloquée. Il était aussi vulnérable qu’un nouveau né. Alors il entendit à un murmure.

-Disparais traite à mon peuple. L’heure est venue de répondre du meurtre de mon père.

Et l’air s’illumina d’une clarté aveuglante. Lorsque tout redevint normal, seuls les miliciens et les Nains étaient sur place cherchant à comprendre ce qui s’était passé.
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