L'Hiver de Fimbul

Admin Nombre de messages : 149 Date d'inscription : 26/11/2005

La nuit s'était pour une fois passée sans encombre. Le Soleil se levait tout comme la troupe. Ce matin Quarions n'avait pas le coeur de préparer un déjeuner, ils devraient tous se contenter de pain sec et de viandes séchées. Quand tous furent prêts à partir Quarions leur parla.

- Mes chers compagnons, seulement quelques jours se sont écoulés depuis le début de notre quête, mais le temps de notre séparation est déjà proche. Demain à l'aube Zulan partira de son côté avec ceux qui ont décidé de l'accompagner. Jusque là, Earth et vous aussi Fimbultyr, vous devrez choisir celui que vous suivrez. D'ici une heure nous entrerons dans un désert, ce désert est assez étrange, car il débute soudainement au pied de la colline devant nous. Maintenant continuons.

Quarions commença l'ascencion de la colline, il apréhendait ce moment depuis un certain temps, car ce désert était dangereux et la chaleur écrasante qui y régnait diminurait considérablement sa puissance...

Serviteur de l'hiver Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 15/12/2005

Kamaster s'était déjà nourri durant la nuit, il donna donc sa ration à qui la voulait. Il suivit ensuite le groupe qui se dirigeait vers le haut de la colline.

Soldat de glace Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 03/01/2006

Shannalyss était restée silencieuse et observatrice tout au long des derniers évènements. Elle était un peu inquiète de la tournure qu'ils prenaient. La communauté de l'Hiver de Fimbul saurait-elle rester soudée jusqu'au bout de la quête ?

Elle avait surpris la flamme de colère dans les yeux de Tanariel lorsque Quarions l'avait frappé. Elle était d'accord sur le fait que les actes de Tanariel étaient condamnables... c'est lui qui avait provoqué les Centaures...cette bataille était souillée car elle n'était pas de la légitime défense.

Nul ne saurait jamais si les Centaures les auraient laissés passer en toute tranquillité. Quand elle avait vu les centaines de corps massacrés, elle avait ressenti un pincement au coeur, comme si la noirceur du mal était venu profiter de l'inconscience de certains anathois.

Le petit déjeuner frugal de Quarions lui suffit amplement car le souvenir de certains cadavres l'écoeurait encore. Ceux des femmes et des enfants Centaures pris dans la tourmente de la bataille.

Après le discours de Quarions, elle le suivit comme les autres dans l'ascension de la colline. La chaleur du désert ne la préoccupait pas. Le feu que drainait son sang la protégeait de toute forme de climat. Même quand il pleuvait à torrent, le feu sêchait aussitôt sa peau et cela surprenait toujours ceux qui la côtoyaient de voir l'eau sembler s'écouler sur une peau et des habits imperméables.

Mais elle avait remarqué le front soucieux de Quarions lorsqu'il avait parlé du désert. Qu'est-ce qu'ils allaient trouver ?

Conseiller Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 04/12/2005

Planté sur ses jambes le regard dérivant sur l'immense désert se dressant au pied de la colline, Tanariel appréhendait la traverser de se désert... La chaleur ne l'incommoderait pas, sa lance ferait le travail pour garder son corps frais et pour se qui était de boire... Nul besoin si il était possible de trouver la présence de la mort dans cette étendue arride.

Derrière lui il entendait le reste de la compagnie qui faisait l'ascension de la colline, il ne se préocupa point de les aidés, plutôt concentrer sur l'aura de danger que dégageait le désert. La mort avait déjà frappé longtemps auparavant ici, c'était palpable... Mais rien n'était visible, pas de corps ni de débris... Pourtant le ciel était dégager pour l'instant... Le Seigneur savait que les tempêtes de sable les guetteraient à chaques dunes.

Une légère brise souffla gonflant sa cape noire, il tourna la tête vers le camp, la viande de centaure avait été découpé et cuites, les cadavres brûlés par les soins de Matheus...

-Ont y va je veux voir les dangers de ce désert...

L’ascension de la colline fut une bonne occasion pour se mettre en jambe pour la suite de la journée. Les conditions étaient idéales : le Soleil les accompagnait depuis le lever, nul nuage était visible dans le ciel et une légère brise rafraîchissait l’air et ondulait la couverture herbeuse du relief. Nul ne ressentit de fatigue à monter ce coteau tant la pente était douce et qu’aucun obstacle n’entravait leur chemin. La compagnie était menée par Quarions qui imposait un rythme régulier. Les autres suivaient en silence. Le souvenir du massacre les hantait toujours… Seuls les deux cheveaux de bât semblaient ne pas ruminer de sombres pensées.

A mesure qu’ils se rapprochaient du sommet, le vent se réchauffait régulièrement. L’herbe se faisait plus rare et perdait la belle couleur qu’elle affichait quelques lieux plus bas. Le versant commençait à s’aplatir, signe que la cime était maintenant atteinte. Au point culminant, un Elfe trôné négligemment sur le seul rocher en vue. Vêtu de haillons, le visage au vent, ses longs cheveux flottant emportés par la brise, un curieux tatouage s’étendant sur le côté gauche de son visage, il semblait attendre les Seigneurs de Fimbul. A ses pieds, un loup gris dans la force de l’âge était assis dans une posture digne. Quarions et son groupe s’approchèrent tranquillement car rien dans la tenue de l’étrange Elfe ne laissait supposé qu’il avait des sentiments hostiles à leurs égards. Même le loup ne semblait pas être prêt à leur sauter à la gorge. Lorsque tous furent assez près pour discuter sans crier, l’étrange Elfe afficha un léger sourire et tous purent voir ses yeux couleur d’or brillés d’une étrange lueur.

-Salut à vous, Seigneurs de Fimbul. Je suis heureux de voir que vous êtes tous présents devant moi. Il y a quelques temps que je vous attends maintenant. Votre démonstration de la précédente nuit a fait pas mal de raffut dans le coin. Tachez d’être plus discret la prochaine fois. Votre quête risque d’attirer bien des soupçons et des convoitises. Et le fait que vous souhaitez amener, que dis-je imposer, l’Hiver n’ai pas un gage de tranquillité…Enfin, pour l’instant vous ne semblez pas avoir de gros problèmes.

Sur ces paroles, il s’approcha d’eux et chacun virent que c’était un Elfe de haute taille. Il s’arrêta devant Quarions et lui posa la main sur l’épaule.

-Je suis heureux de te revoir mon Frère. Ce n’est pas la première fois que nous sommes côte à côte dans le même but. Je me réjouis de voir que tu te portes aussi bien et que tu continues à te battre pour l’Hiver. Fais toujours preuve de courage et de persévérance malgré le chemin que tu dois accomplir. Tu as déjà prouvé ta grandeur par le passé. Je ne doute pas que tu puisses mener cette quête à bien. Il est possible que je t’aide de temps en temps mais pour l’heure j’ai des choses importantes à faire.

-Il est bon de te revoir mon Frère.

L’Ange et l’Elfe échangèrent un long regard plein de souvenirs et de nostalgie. Puis, il passa devant chaque compagnon de Quarions, les regarda d’un œil perçant et leur parlant pour certains. Devant Shannalyss, il dit :

-Vous êtes bien l’Héritière. J’ai connu un peu votre mère le temps d’une affaire. Vous avez la même grâce qu’elle. Je gage que vous devez avoir bien des points communs. Sa seule présence avait le don de soulager les angoisses et les incertitudes de ses compagnons. Il est plaisant de rencontrer le fleuron de cette glorieuse lignée.

Et il s’inclina avec respect devant elle. Il s’arrêta ensuite devant Wood :

- Il est intéressant de vous rencontrer… C’est le première fois que je rencontre un être tel que vous. Je pense qu’il serait intéressant d’en savoir plus sur vous… Voyez vous, j’ai une certaine affinité avec les loups…

Et son visage resta impassible durant tout le temps qu’il resta devant lui. Il leva les yeux vers Zulan :

- J’ai entendu parler de vous. Il semblerait que vous avez été un compagnon du dernier Seigneur de l’Hiver, Trajan. J’espère que vous pourrez contenir vos ardeurs car vos actes passés me sont parvenus.

Un léger sourire apparut un coin de sa bouche. La dernière personne devant laquelle il s’arrêta fut Elhyëna :

- Bonjour à toi, fille d’Elissandre. Je suis venu de parler pour te mettre en garde. Bien des choses hantent ce monde et le rendent dangereux. Mais un être ennemi héréditaire de ta mère est en liberté quelque part sur ces terres. Prends garde à lui. Je ne sais pas s’il sait où tu es mais il connaît ton existence.

Puis il repartit d’une démarche lente vers le rocher et le loup toujours fièrement assis et d’un geste montre l’horizon.

-Approchez Seigneurs de Fimbul ! Contemplez votre prochaine étape ! Ne vous laissez pas assommer par cette vision, vous avez encore à faire. Dans cette contré, peu d’endroits vous offriront un abri pour vous reposer. Sachez toutefois que certains nomades vivent dans ce désert et pourront vous fournir un asile. Surtout, respectez les ! Ils peuvent paraître bizarres mais ils sont très pointilleux sur leurs coutumes. Que la Dame de la Nuit veille sur vous…

Alors que les aventuriers s’approchèrent pour observer ce qui les attendait, l’Elfe et le loup s’éclipsèrent. La vision était presque surréaliste : d’un côté de la colline, une mer d’herbe grasse, idéale pour les animaux brouteurs s’étendait jusqu’à une forêt ; de l’autre, un océan de sable et de pierres semblait se propager à l’infini. Un vent chaud leur fouettait le visage, prémisse de la fournaise qu’ils auraient à supporter dans les jours à venir. Abandonnant la contrée verdoyante, la compagnie commença sa descente dans un brasier digne de l’enfer.

Soufifre Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 28/01/2006

Alors que la compagnie de l'hiver commença l'avancée dans l'enfer que ce désert était, Grevin l'alchimiste attira l'attention du groupe:

Mes amis. Puisque ce soleil est puissant, il est facile de perdre connaissance ou encore pire d'être déshydraté. J'en connais un rayon là dessus, j'ai fait des études approfondies sur les effets du soleil sur les êtres vivants. C'est pour cela que j'ai développé des potions, qui, quand bues, donne au corps une résistance à la chaleur. Ainsi, nous pourrons plus rapidement faire les voyages dans ce désert. En voulez-vous?

-Volontiers! répondit Zulan. Il prit la fiole contenant un liquide vert-mauve et la bue d'un simple trait. Pour la saveur Grevin, tu pourrais faire mieux. Tes potions de transformation ont meilleur goût.

-Mais quelle est cette sottise! S'indigna le Goblin. Je vous donne de quoi survivre et vous rechignez au goût! Visiblement, vous n'avez pas changez depuis ces quarante années... Bref. Quelqu'un d'autre en voudrait? Monsieur Wood, vous devriez essayer cela, avec votre fourrure, la chaleur doit être étouffante. Tenez.

L'homme-loup prit la fiole et la bue, de la même façon que Zulan. Masquant son dégoût envers la potion, il fit mine de rien. [b]

Donc puisque je vois que personne d'autre n’en veut, vous m'en demanderez plus tard, je crois qu'il est temps de continuer le chemin de la quête.

Admin Nombre de messages : 149 Date d'inscription : 26/11/2005

Quarions était heureux d’avoir revue son frère de l’hiver. Il ne l’avait plus revue depuis la fin du Cercle de l’Hiver. Sa présence lui faisait chaud au cœur lui donnant du courage pour la traversée de ce désert. Il s’engagea dans la descente de la colline.

- Non merci, je vais m'en passer.

Quarions préférait ne pas tenter sa chance, il n'avait jamais fait confiance au potion douteuse, et c'est encore pire quand elle vienne d'un goblin.

Cela faisait maintenant plus d’une heure qu’ils avançaient dans le désert. La plupart des Seigneurs souffraient de la chaleur écrasante, mais pourtant le jour n’était pas très avancé. Le paysage était tellement répétitif que l’impression d’avancer vers nulle part était omniprésente. Le vent s’étant levé dès qu’ils avaient pris pied dans le désert, il était impossible de voir où que ce soit. Soudainement, Cargal s’effondra sur le sol. Quarions s’approcha de lui, et vit qu’il s’était pris les pieds sur une armure. Après l’avoir aidé à se relever, il étudia l’armure. Il retira le heaume, et vit qu’un corps était encore à l’intérieur. Le cadavre était complètement exempt de chaire, et le squelette était constellé de trou et de ligne. En se relevant, il vit qu’une centaine de soldats en armure était en formation de combat.

Que c’est-il passé, je n’ai jamais vu un tel massacre… enfin jusqu’à récemment.

Il jeta un coup d’œil à Tanariel.

- Restez sur vos gardes, je ne sais pas ce qui a tué tous ces soldats, mais je n’ai aucune envie de le savoir. Continuons.

Ils continuèrent pendant quelques centaines de mètres, puis la couleur du sable changea de teinte. Passant d’un brun pâle il devint complètement noir. À l’horizon apparurent quatre silhouettes humaines. Il était difficile de savoir à quoi ils ressemblaient exactement, car le vent soufflait tellement fort qu’on ne voyait que des formes de sables. Quarions ne ralentit cependant pas la marche, il désirait aller à leur rencontre. Quand il fut assez proche pour les distinguer, ils purent voir que leur apparence n’était pas due au vent et au sable, c’était bien la leur. Des êtres constitués d’air et de sable. Les créatures chargèrent.

Quarions dégaina sont épée et courut à leur rencontre, au moment où il allait abattre sont épée, l’esprit se désagrégea et fonça sur Quarions. En temps normal, il aurait pu l’éviter, mais la chaleur l’affaiblissant il ne réussit pas. Elle s’infiltra dans son armure pas toutes les jonctions entre les pièces. On put entendre le métal grincer sous la pression exercée par la tempête qui avait lieu dans l’armure. Le vent tournait à une telle vitesse que chaque grain de sable devenait dangereux, ils déchiquetaient sa chaire. Dans quelques minutes le sable arriverait à ses os, il comprenait maintenant ce qui était arrivé à ces soldats.

Quarions hurla, c’était la première fois depuis son combat contre Darkor qu’il ressentait une telle souffrance. Il ne pouvait rien faire. Il eut soudain une illumination, il prit son épée et l’enfonça dans son armure. La lame n’atteignit pas sa chaire, mais son épée libéra son pouvoir, et un froid intense toucha tout son corps. La silhouette de sable sortit précipitamment de l’armure, n’étant pas habitué au froid, elle avait dû être surpris pas cette température.

Quarions se releva difficilement, mais rapidement et cria pour couvrir le vent.

- Attention mes amis, ces monstres ne craignent pas les armes, cependant elle semble ne pas apprécier le froid. Battons-nous pour notre survie et pour l’accomplissement de notre quête.

Soufifre Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 28/01/2006

Grevin, qui n'avait pas encore été remarqué par les créatures en raison de sa petite taille, avait déjà vu ces créatures dans un grimoire de science, car celles-ci sont formées à partir d'âmes élémentaires. Leurs points faibles, est surtout le froid, la glace ou, la magie arcanique, qui les tues sans grande complication. Pour lui, il était enfin temps d'utiliser un prototype magique qu'il avait mis au point, mais qu'il n'avait jamais eu le temps d'utiliser contre des êtres vivants. Celle-ci s'appelle la roche de glace. Quand elle est projetée avec puissance, elle crée autour d'elle, une sorte de vide qui après explose dans un grand froid, qui crée par le même moment. Malheureusement, il n'en possédait qu'une seule. C'est pour cela que Grevin s'approcha près de Quarions, qui essayait tant bien que de mal de résister aux créatures élémentaires.

-Baissez-vous! Cria Grevin. La puissance de cette pierre est suffisante à tuer un seul d ces puissants monstres. Il faut faire attention. Quarions, écouta le Goblin et s'espaça de quelques mètres. Un des monstres, trop concentrés au combat pour remarquer cela, prit la décharge et s'évapora vers le ciel.

-J'en ai plus! Il faut maintenant les combattre jusqu'à leurs morts. Cria le Goblin. Et il faut trouver ce moyen rapidement!

Serviteur de l'hiver Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 15/12/2005

Kamaster était resté songeur jusque là. Il n'avait pas fait beaucoup de provision de sang pour le voyage, il n'avait qu'une outre pleine de sang, il devrait se retenir et espérer trouver de la nouriture au plus vite car le sang était comme l'eau pour les humains, c'était vital. Il ne voulait surtout pas tomber dans une des ces folies meurtrières rencontrées par le passé...

Au moins, la chaleur ne l'affectait pas, il était complètement immunisé à certains éléments comme le froid et la chaleur, l'électricité quant à elle ne l'affectait qu'un peu.

Quant il vit les créatures de sable s'attaquer à Quarions il eut pour réflexe de dégainer ses lames... immunisé c'était bien un problème.

Quarions dit alors que ces créatures n'aimaient pas le froid, il eut un sourire de satisfaction, enfin il pourrait tester ses aptitudes magiques a pleine puissance...

Ses bras devinrent tout a coup blancs, il s'avança devant ses compagnons un de ses bras au ciel et commença à le faire tourner lentement, puis de plus en plus rapidement. Une mini tornade se forma au dessus de sa tête. Plus elle tournait plus elle s'agrandissait, des grelons commencèrent ensuite a tournoyer eux aussi.

La tornade rendue a son apogée avait l'air d'une vraie tempête en miniature (elle faisait quand même plus de 30 mètres de diamètre) Il lança ensuite ses bras vers l'avant et la tornade se précipita à la rencontre des créatures... Ça les retiendrait un temps.

Il ensorcela ensuite ses lames qui devinrent entourées d'une aura de froid.

- Je peux ensorceler les vôtres hurla-t-il par dessus le vacarme.

Ayant entendu qu'ils allaient traverser un désert, chose qu'il n'avait jamais vu de sa vie, mais dont il avait maintes fois entendu parler, il s'habilla en conséquence. Il était vêtu d'une tunique qui lui arrivait aux genoux, un pantalon au bas brodé d'argent, une grande cape et un chapeau à larges bords pour protéger son visage du soleil. Comme toujours, il montait son cheval, ses deux grands corbeaux perchés sur ses épaules, et ses loups marchant le plus près possible du cheval. Il avait conjuré le froid à l'aide de ses runes et une aura de fraîcheur l'entourait, ainsi la chaleur ne l'affecterait pas.

Voyant la tempête qui retenait les créatures, Fimbultyr se dit : Mais pourquoi ne pas en finir une fois pour toute? Non, j'en tuerai une et je verrai de quelle façon ils tueront les autres....

Il sortit un os de centaure d'un sac accroché à la selle de son cheval et grava avec empressement et grava ce symbole : "|", tout en murmurant des paroles magiques. Puis il le lança de toute ses forces sur l'une des créatures. Tandis que la tempête engendrée par Karmaster retenait les trois créatures restantes, l'os atteignit l'une d'entre elles, l'ossement se cassa subitement et la transforma en statue de glace, la chose était prisonnière du temps et d'une glace infiniment froide. Même le soleil lui même n'arriverait pas à bout de la couche de givre qui la recouvrait...

Serviteur de l'hiver Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 15/12/2005

Voyant que les choses allaient bon train Kamaster se dit qu'il pouvait maintenant donner le coup de grâce.

Il sortit deux de ses dagues et les disposa dans sa main droite, prêtes a être lancées.
Il se mit à incanter dans une langue ancienne tout en bougeant sa main en rond au dessus de celles-ci. Les deux dagues se mirent à briller d'un éclat froid.

Il les lança ensuite une pour chacune des créatures restantes. Pendant que les dagues étaient en vol il se mit a faire une gestuelle étrange tout en psalmodiant rapidement.
Les deux dagues se métamorphosèrent soudain en énormes boules de glace qui engloutirent les créatures des sables restantes. Les deux boules de glace se dissipèrent laissant 2 statues de glace. Il s'élança vers elles épée levée et les fracassa toutes deux d'un geste vif.

Earth resta derrière pendant le combat, son âge ne lui permettait pas de combattre réellement, il lui faudrait demander à l'alchimiste une potion de rajeunissement afin d'être toujours à leur coté lors de telles difficultés.

À nouveau, les étoiles avaient dit vrai!! Ne sachant plus quoi faire, Earth continua d'admirer la statue de glace qui gisait près de celles démolies quelques secondes auparavant! La glace était magnifique à regarder malgré le froid qu'elle dégageait. N'ayant pris aucune potion de Grevin, il s'assit près de la statue: ce qui le refroidit.

Cette journée-ci, Earth n'avait la tête à ne rien faire et c'est ce qu'il espérait car la marche serait des plus pénibles!!

Il resta silencieux, attendant le départ, il affilerait ses armes et fouillerait ses livres d'astres...

Un petit homme arriva près des autres. Il les regarda sans faire un seul bruit. Il était caché dans le buisson près du groupe de personne. Alors, le nain pensa ceci : <<Si seulement , par l'ardeur de ma hache , je pourrais tous les tuer, je deviendrais un des nains les plus forts au monde.>>

Le nain surgit du buisson en sautillant vers sa proie. Plus il avançait et plus il se demandait si il n’y reconnaissait pas une personne de son âge. D'un pied ferme et distingué, il s'arrêta près du vieillard. Il lui demanda si son nom était bel et bien Earth l'astrologue : celui qu'il avait connu voila déjà bien des années. L'astrologue lui répondit d'un oui plutôt naïf. Le nain le prit dans ses bras et le serra tellement fort qu'on entendit la colonne du vieil homme craquer. Alors, le reste de la troupe , se lança tous sur le petit-homme pour l'arrêter. D'un signe vif et clair, Earth ordonna à ses alliés de lâcher ce fameux nain que personne ne connaissait.

Earth, d'une voix déterminée, demanda au nain quel était son nom. Pour ce faire, celui-ci arracha quelques branches dans la barbe du nain, ce qui lui empêchait d’avoir toute la crédibilité qu’il méritait. Le nain, après avoir recraché une branche, lui dit clairement que son nom était Fergorf : le nain de la sagesse pur. Voilà plusieurs années, ils étaient amis l'un et l'autre. L'astrologue était tellement ébloui de retrouver son bon vieil ami d’ enfance qu'il en a quasiment perdu conscience. Il demanda de détacher Fergorf car cet homme était d'une sagesse et d'une force incroyable.

Après s'être fait détaché, tous deux discutèrent de leur vie passée sans l’autre moitié d’eux. Ce qui veut dire Earth pour Fergorf et Fergorf pour Earth. Les deux amis parlèrent durant de longues heures pendant que les autres membres écoutaient les deux hommes réunis. Maintenant qu'ils étaient enfin unifiés, ils ne se quitteraient plus jamais. Malgré tout, Earth invita son acolyte à continuer la route parmi eux : ce qu’il accepta sans hésitation!!

Soldat de glace Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 03/01/2006

Shannalyss était à l'arrière du groupe tentant de découvrir sur les ossements du cadavre ce qui avait pu le tuer lorsque les créatures de sable avaient attaqué. Elle fut soulagée lorsqu'elle arriva près de Quarions de voir qu'il avait su comment éliminer la créature et comment Kamaster et Fimbultyr avaient exterminé les trois autres.

L'arrivée de Fergorf créa une sorte de divertissement au milieu de la tension que créaient les dangers du désert. Tout en prenant un simple repas comme les autres, elle écouta leurs récits, un sourire amusé aux lèvres.

Puis elle s'approcha de la statue de glace toujours entière et délicatement, elle posa sa main sur la surface. Des flammes apparurent tout autour et la statue en quelques secondes fut réduite à l'état liquide. Elle songea que la terre allait apprécier cette source d'eau. Shannalyss n'utilisait ses pouvoirs qu'à des fins bénéfiques et en cas de légitime défense.

Elle se rapprocha de Quarions afin de savoir s'il était totalement remis de l'attaque qui l'avait fait souffrir. Elle lui adressa un ravissant sourire d'encouragement.

"tout va bien ? nous établissons un campement de repos ici ou nous continuons encore plus loin ?"

Admin Nombre de messages : 149 Date d'inscription : 26/11/2005

-L'heure la plus chaude est maintenant passée, nous devons continuer jusqu'à la tombée de la nuit, sinon nous n'arriverons jamais à destination. Ce soir nous prendrons du repos.

Conseiller Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 04/12/2005

Haletant légèrement le seigneur Tanariel observa la scène sans y participer réellement, les vents du désert avait rempli sa bouche de sable chaud... Il toussa légèrement chassant le sable de sa gorge, il s'approcha du groupe

-Quarions, la nuit est plus fraîche dans le désert... Même plus il fait chaud le jour plus il fait froid la nuit... Je crois que nous voyagerions mieux de nuit... Nous n'aurions qu'à nous couvrir avec une toile pour dormir le jour... De plus un ordre de marche serait utile pour évitrt les mauvaises rencontres...

Il reprit son souffle car l'air était lourd dans le désert...

-Matheus sur un flanc... Kamaster sur l'autre, je me propose en éclaireur et sans doute qu'il en faudrait un autre... Pour l'arrière garde ceux qui endurent le mieux la chaleur... les autres les couperont du vent...

Il reprit de nouveau son souffle et mit une main en visière pour regarder vers l'horizon... Qui était vide et chaud...

Quand les créatures avaient attaqué, Wood avait dû utiliser toutes ses techniques pour éviter les attaques répétitives portées sur lui le temps que Kamaster et Fimbultyr les neutralisent. Avec un soulagement il s'éloigna de la statue pour aller vers Quarions et lui demander s'il allait bien.

Après avoir entendu les propos de Tanariel, Wood, dont la potion faisait encore effet, s'avança.

-J'irai pour l'arrière-garde. Je suis rapide, je pourrai donc vous avertir avec le moins de délai s'il venait à y avoir du danger et je ne crains plus les coups de chaleur pour un moment.

Sur ce, il tourna et pencha la tête pour faire face au gobelin.

-Te resterait-il d'autres potions au cas où je serais en manque?

Soldat de glace Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 05/12/2005

En ce qui me concerne, je n'ai aucun problème à la chaleur. Aussi, il serait bien que j'aille en éclaireur durant le jour, cela éviterait des sueurs inutiles... Mais durant les trajets, je peux rester sur les flancs.

Soufifre Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 28/01/2006

Le Gobelin, qui avait entendu la demande de l'homme-loup dit: -Oui bien sûr cher Wood. Tenez, environ 4 devrait faire l'affaire, leur effet dure envrion 1 jour.

Il entendit alors une autre demande en potion, ou encore quelqu'un qui demandait de ses connaissances....

Fimbultyr dit :
Je pense que je suis le mieux placé pour faire de la reconnaissance. J'ai un grand avantage de vitesse sur vous tous. De plus mes corbeaux pourraient bien le faire pour nous.
À moins que vous ne vouliez que je sois présent avec eux, fit-il d'un air de défi. Alors qu'en pensez vous?

Conseiller Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 04/12/2005

-La vitesse n'a aucun rapport dans ce cas ci... Plus vous irez vite plus vous mourrez de chaleur... Quant à vos corbeaux je ne crois pas qu'isl supporteraient les vents du déserts sans être déplumés... Je ne parlais pas de reconnaissance d'un point à un autre je parlais d'avant-garde... Néanmoins je vous laisse le choix Quarions

Le Seigneur Tanariel se tourna vers Quarions et le regarda en attente d'une réponse... Il se tourna ensuite vers le reste du groupe regardant ceux qui étaient affaiblis par la chaleur intense...

-Je crois que nous devrions soit installer notre camp soit nous remettre en marche car j'ai l'impression que plusieurs ici cuisent sur place

Il se tourna vers l'étendue aride et commença à marcher vers le sommet d'une haute dune de sable pour tenter d'avoir un angle de vue plus grand...

Quarions commençait à reprendre son souffle tandis que le sable accumulé dans son armure glissait le long de ses membres pour retomber par terre. Il réprima une grimace de douleur et retrouva sa sérénité habituelle. Il écouta en silence les diverses propositions et les pesa tandis que Tanariel s’éloignait du groupe, encore une fois. L’idée d’un voyage nocturne le séduisait ; après tout le ciel restait dégagé et la Lune éclairerait leur chemin. La température serait bien plus agréable… Par contre l’idée de se séparer ne l’enchantait pas. Ils venaient de subir une attaque cinglante qui aurait pu s’avérer mortelle si l’un d’entre eux s’était retrouvé seul en pleine tourmente. Lorsqu’il eut fait le tour des suggestions, il annonça à voix haute ses décisions :

- Tanariel a fait une sage proposition. La nuit nous apportera un meilleur confort dans la traversée de ce désert. La chaleur affecte quelques uns de nous et je ne vois aucun moyen sain d’en atténuer les effets *Il jeta un coup d’œil à l’Alchimiste* En revanche, je préfèrerai que l’on reste groupé. Je n’aimerai pas que l’un de vous se jette dans un piège stupidement. Restons vigilant et rien de fâcheux ne devrait nous arriver *Se tournant vers Fimbultyr* Il serait bon que vous ne montiez pas votre cheval. Il n’est pas adapté à marcher dans le sable et devra déjà supporter les chaleurs de la journée. Et vos corbeaux n’apprécieraient pas non plus de voler par ici. Si il y a quelque chose à voir, nous devrions le voir arriver de loin maintenant que nous sommes sur nos gardes. Et bien, repartons maintenant, nous devons progresser le plus vite possible et ce n’est pas en restant là que nous arriverons de l’autre côté.

Quittant le lieu de l’affrontement, il marcha jusqu’à l’endroit où Tanariel observait les étendues sableuses. Le départ était donné. Les sens en éveil, la main sur leurs armes, la compagnie reprit sa marche sous le Soleil écrasant.

La journée passait lentement pour les compagnons sensibles aux températures extrêmes. La monotonie du décor, bien que grandiose, leur pesait sur le cœur et chaque pas leur coûtait un effort toujours plus difficile. L’air ambiant ne semblait être que chaleur ; aucun vent ne venait souffler et les alentours paraissaient flous. L’heure la plus chaude était maintenant passée depuis quelques temps et le Soleil s’approchait de l’horizon, abandonnant son harcèlement pour un temps. Bientôt une douce et réparatrice fraîcheur viendrait soulager les êtres s’aventurant dans cette contrée hostile.

Le corps ruisselant de sueur, les vêtements collés à son corps frêle, les jambes lourdes, Elhyëna suivait la troupe perdue dans ses pensées. Depuis leur rencontre avec l’Elfe, elle méditait sur les détails qu’il avait donnés. Tout d’abord, il semblait bien au courant de leur affaire. Bien sûr des rumeurs circulaient concernant leur quête mais le ton de sa voix laissait entendre que ses sources n’étaient pas des rumeurs. Surtout qu’il semblait connaître quelques uns d’entre eux. De plus, l’étrange tatouage semblait inspiré du motif de son pendentif. Non, il n’était pas possible qu’il ne soit pas au courant de l’affaire. Ses réflexions avaient alors dévié sur les paroles qu'il avait prononcées à son égard. Il l’avait appelée « Fille d’Elissandre ». Certes elle ne faisait pas de secret sur ses origines mais sa mère avait longtemps vécue en recluse avec ses disciples. Son nom ne pouvait être connu par n’importe qui. Cet Elfe avait connu sa mère elle en était sûre. Surtout qu’il lui avait parlé d’un de ses ennemis… Et cette référence à la Dame de la Nuit, que servait Elissandre. Elle se sentait attirée par lui pour une raison inconnue. Par ses yeux couleur or et son charisme particulier sans doute mais aussi par une chose non perceptible par tout le monde.

Elle fut brusquement arrachée à ses préoccupations par un ordre de Quarions. Lucia, grâce à sa vue perçante, avait aperçu un homme sur leur gauche au sommet d’une dune. Elle le décrivit alors. C’était un homme de grande taille voilé par un tissu habillé simplement comme un berger. Un bâton à la main, il regardait dans le lointain sans bouger, son autre main lui protégeant les yeux des rayons du Soleil. Une fois qu’elle eut fini de dire ce qu’elle voyait, Quarions se rappela les paroles de son Frère. Des nomades arpentaient ce désert – même si cette idée était pour le moins saugrenue. Peut être était-ce là un de ces hommes. Tandis qu’il regardait au loin pour essayer de distinguer l’homme, celui-ci commença à marcher vers eux. Quarions fronça les sourcils. Est-il possible qu’il ait réussi à les apercevoir ? A faire aussi bien qu’un Elfe ? Ou alors sa route devait le mener par ici ? D’un geste – sa gorge étant sèche – il ordonna un repli pour savoir quelle réponse était la bonne. Mais plus les secondes passaient, moins l’hypothèse du hasard était plausible : leur homme marchait bien vers eux. Rien ne servait donc à se cacher. Ainsi il se redressa et patienta dans une position neutre. A ses côtés, Elhyëna tenait fermement dans sa main un de ses fameux couteaux. Shannalyss, qui avait compris ce que Quarions faisait, l’aperçut et lui posa sa main d’un geste calme pour éviter d’éventuels malentendus. A contrecœur, la fille d’Elissandre rangea sa lame et attendit comme un fauve aux aguets. Enfin ils furent face à l’homme. Il semblait bel et bien être un berger – sauf que peu de troupeaux étaient visibles. D’une voix assurée il engagea la conversation :

-Salutations à vous. Vous ne devriez pas porter ces vêtements en métal. Ils reflètent les rayons du Soleil. Et un éclat est vite visible dans le coin.

Le silence lui répondit. Ils avaient complètement oublié ce détail.

-On ne voit pas beaucoup d’étrangers par ici et vous formez un bien étrange groupe. À voir vos têtes vous ne semblez pas être habitués à fouler cette terre.

-En effet, c’est la première fois que nous venons par ici et bien que prévenu, je ne me doutais pas que cette épreuve serait aussi éprouvante.

-Hum… Normalement, nous, les Ylmerins, ne tolérons pas que notre Terre soit foulée par des hommes – ou des femmes – en arme. Mais heureusement pour vous nous offrons l’hospitalité aux personnes en détresse. Et c’est pour nous un devoir de secourir les personnes mal en point. Cependant je vous préviens, ne dégainez aucune lame où vous romprez la paix de l’Hôte.

Et son regard se fit dur.

-Mes compagnons et moi-même respecterons vos coutumes. N’ayez crainte j’y veillerai personnellement.

-Oh mais vous ne serez pas le seul à veiller…

Et un léger sourire se forma sur son visage. Il semblait presque avoir l’air de souhaiter en découdre avec eux. Percevant cela, Quarions préféra temporiser :

- Et bien, nous vous suivons. Peut être consentirez vous à discuter durant le trajet ? J’aimerai en savoir plus sur votre peuple et vos coutumes.

-Vous poserez vos questions au Meneur qui y répondra s’il le décide *dit il d’une voix sèche*

Ils gravirent la dune au sommet de laquelle se tenait l’Ylmer et virent à son pied, dans l’ombre naissante, un camp de tentes de forme arrondie en cercle. A l’écart, d’étranges animaux étaient attachés. D’une couleur fauve, elles étaient hautes sur leurs pattes fines mais musclées, leur corps semblait malformé par une bosse. Leur guide les mena auprès d’une tente devant laquelle se tenait un homme d’une quarantaine d’années, aux cheveux bruns blanchissant, au regard direct mais sage et légèrement ridé. Il les accueillit alors de sa voix grave et profonde :

-Bienvenue à vous. Ma tente est la votre, étrangers. Puissiez vous y trouver repos le temps que vous y séjournerez. Je suis le Meneur.

-Merci pour votre accueil Meneur. Nous vous sommes redevables pour votre générosité.

-Ne nous remerciez pas. Il est dans notre tradition d’accorder l’hospitalité aux personnes dans le besoin. Je suppose que Serlan vous a prévenu pour les armes ? *voyant le hochement affirmatif du guide* Et bien, il est temps pour vous de vous nettoyer un peu les mains et le visage. Les longues marches sont salissantes dans le désert et il est bientôt temps de manger. Ma femme va vous installer un coin pour que vous vous débarrassiez de la poussière. Lorsque vous aurez fini, le repas sera prêt.

Une femme du même age que le Meneur sortit de la tente et leur apporta de l’eau et des serviettes. Ce fut avec un plaisir qu’ils se lavèrent un peu. L’eau était fraîche et leur donna un avant goût de leur repos bien mérité. Les mains et le visage propres, la femme du Meneur – Yselan - les convia à s’approcher de sa tente pour se détendre. La nuit commençait déjà à s’installer lorsqu’ils s’assirent en rond autour d’un cercle de pierres destiné à délimiter le foyer écartant la froideur de la nuit. Les étoiles commençaient à apparaître tandis que la Lune se levait pour veiller sur la terre le temps que le Soleil se reposait. Yselan revint avec des verres en céramique et des outres et leur proposa à boire pour se réhydrater. La proposition fut agréablement acceptée. Et elle précisa :

-J’ai de l’eau simple ou du lait des Kashraks, si vous le voulez. Son goût est léger. Mieux vaut en boire avant le coucher pour passer une bonne nuit de repos. Je vous laisse cette outre pour plus tard.

Les Seigneurs de Fimbul remercièrent avec chaleur Yselan. Elle leur annonça alors que le repas était prêt et qu’elle leur apportait les couverts. Ils profitèrent des boissons en silence savourant le rafraîchissement. Yselan ne fut pas longue à revenir, aidées d’autres femmes, pour les servir un plat de viande avec une étrange bouillie. A ce moment, le Meneur revînt parmi eux et leur proposa de partager ensemble le repas qui se passa en silence. Le repas savouré, le Meneur alluma un feu dans le cercle de pierre et engagea la conversation.

-J’espère que ce repas vous a plu, chers convives. Maintenant que nos panses sont remplies et que notre faim est calmée jusqu’à demain, je vous propose de palabrer un peu. J’aimerai en savoir un peu plus sur vous.

Quarions lui expliqua alors le but de leur présence ici. Il préféra ne pas trop lui en dévoiler et n’évoqua que leur volonté d’arriver sur une ville côtière. Le Meneur, écouta attentivement et ne posa pas de questions même s’il savait que toute la vérité n’avait pas été dite. L’Ange lui demanda en retour quelles étaient les coutumes de son peuple et comment ils faisaient pour vivre dans cette contrée aride. L’Ylmer lui répondit et lui apprit les principales coutumes et habitudes des siens. La discussion dura une bonne heure et tous écoutaient ce que le chef du camp leur apprenait. Puis, il se leva et leur dit :

-Il est maintenant temps pour moi et ma femme de prendre congé de vous. Vous souhaitez sans doute rester entre vous un peu avant de vous coucher. Des tentes ont été dressées pour vous * d’un geste il montra trois tentes * Reposez vous cette nuit, nous parlerons de choses sérieuses demain. Bonne nuit.

Les échanges de politesse finis, les Seigneurs de Fimbul restèrent seuls tandis que le couple s’éloignait pour entrer dans sa tente. Alors que les conversations s’engageaient, Elhyëna leva les yeux dans le ciel et observa les étoiles. Elle se sentit emplie par leur beauté. Des milliers d’étoiles illuminaient le ciel d’un noir total, la Lune continuait de répandre sa douce clarté sur l’océan de sable qui arborait une teinte bleutée. Elle décida alors de rendre hommage au domaine de la Dame de la Nuit. Ouvrant son sac, elle prit son ocarina et entama une mélodie douce, légère qui emplit le ciel. Et tandis qu’elle rendait hommage à la Maîtresse des Cieux, les astres semblèrent luire avec plus de puissance…

Conseiller Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 04/12/2005

Le seigneur Tanariel ayant refuser de retirer haume et gantelet pour se nettoyer espérait ne pas avoir vexer ou insulter leur hôte... Il empoigna sa lance et entreprit d'étaler de la cendre sur le métal noir brillant dont elle était faite... Ont l'avait prévenu pour les éclats de lumière et il ne passerait pas outre se conseil...

Il déchira ensuite un morceau de tissu noir et enveloppa ses chausses pour évité que le sable ne s'y infiltre... Par la même occasion le tissu étoufferai le bruit de ses pas sur le sable. Il imbiba d'autres bandes de tissu d'eau et les plaça dans une peau pour qu'elles conserve l'humidité dont il venait de les en imbiber.

-Un conseil manger et buver le plus que vous pourrez... Plus vous buverez maintenant plus le moment où vous devrez boire de nouveau sera repousser... Cela économisera les réserves d'eau...

Sur ce il se leva et alla s'asseoir deux mètres plus loin à l'ombre d'une tente, il sortit une autre peau et l'ouvrit, à l'intérieur reposait les morceaux d'une antique épée faite d'un métal bleu-blanc au reflet électrique... L'arme avait été brisé au niveau de la garde et la lame était brisé en dix morceau de taille inégale... Il fixa la lame avec un soupir avant de déposer la peau à ses côtés... Il sortit une amulette dont il manquait une moitié... Il fixa l'amulette un long moment avant de la remettre dans son sac. L'amulette fut suivit par les restes de l'épée soigneusement remballer...

Soldat de glace Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 05/12/2005

Matheus avait écouté attentivement et répliqua :

Je me vois dans l'oligation de vous contredire Seigneur Tanariel, car plus nous buvons, plus nous dépensons d'eau sans nous en rendre compte. il est préférable de boire par petite quantité lorsque le besoin deviens urgent. Aussi, ne vous laissez pas pièger par ;es hallucinations qui frappent les voyageurs dans le desert.

Aussi, Matheus se mit à incanter à haute voix dans une langue connue que de certaines divinités dont le seigneur Tanariel. Après la longue incantation, un petit être de feu ressemblant à un singe apparut au sol.

Nous pouvons envoyer ce petit esprit flamboyant en reconnaissance. Il n'est point affecté par la chaleur, et il est immatériel. Néanmoins, à part nous prévenir du danger et partir en éclaireur, il n'au aucune utilité, puisqu'il ne peut se battre. Il peut aussi dénicher des points d'eau, mais je doute qu'il n'y en aie beaucoup.

Sur ces mots, Matheus reparla dans la langue qu'il avait employé pour incanter, et le petit être à l'allure simiesque Se mit en route vers l'avant.

Le temps passait beaucoup trop lentement pour Earth. Son vieux corps ne l'aidait certainement pas! Il avait pu lire dans les yeux de Grevin se qu'il avait entendu: avait-il compris la demande de Earth?? Sans attendre il se dépêcha d'aller voir celui-ci afin d'y demander ce qu'il voulait...

Bonjour mon ami, je ne sais si cela t'es possible mais, aurais-tu une potion me permettant de redevenir jeune ou simplement de rendre mon corps à nouveau saint et en santé??

Sur ce, Earth entendit son nom, c'était fergorf qui le demandait. Il alla voir son ami en précisant à l'alchimiste que quand celui-ci aurait une minute, il voudrait bien le voir!!

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